Qui paye ce qui est gratuit ? - Par Nathalie MP Meyer


Le vote récent de l’Assemblée nationale en faveur du repas à 1 euro pour tous les étudiants que j’évoquais dans mon précédent article est une excellente occasion de rappeler que non seulement « il n’existe pas de repas gratuit », mais que toute « gratuité » accordée avec un admirable volontarisme empreint de compassion sociale et solidaire par les pouvoirs publics se solde à plus ou moins long terme par une dégradation manifeste de la qualité du produit ou du service ainsi mis à la disposition du public.

Nos députés, du moins ceux de la gauche, du Rassemblement national et du groupe centriste LIOT, ont donc décidé, contre l’avis du gouvernement, d’ouvrir le repas universitaire à 1 euro, jusqu’alors réservé aux boursiers sur critères sociaux, à tous les étudiants, approuvant ainsi une proposition de loi socialiste visant à « soulager rapidement la précarité alimentaire étudiante ». Pour les non-boursiers, le repas servi dans les restaurants universitaires des Crous (centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires) passe donc de 3,30 euros, ce qui n’était déjà pas très élevé, à 1 euro, somme on ne peut plus symbolique s’approchant de la « gratuité ».

Lire la suite en accès libre sur le site de Nathalie : Les repas gratuits n’existent pas (mais en France, c’est l’État qui paie) | Le Blog de Nathalie MP
https://pourunenouvellerepubliquefrancaise.blogspot.com/https://grandeschroniquesdefrance.blogspot.com/https://parolesdevangiles.blogspot.com/https://raymondaronaujourdhui.blogspot.com/

#JeSoutiensNosForcesDeLOrdre par le Collectif Les Citoyens Avec La Police