Assassinat du Père Maire : Larmes, tweets, hommages... et après ? - Par Philippe Bilger

La tragédie de la mort du supérieur est d'autant plus intolérable et scandaleuse qu'elle résulte d'une double responsabilité montrant le caractère surréaliste de notre Etat de droit.


C'est toujours pareil.

Le père Olivier Maire était le supérieur provincial de France des Pères Montfortains. Il a été assassiné par un Rwandais, lundi 9 août, à Saint-Laurent-sur-Sèvre en Vendée. L'état psychologique de ce dernier apparaissant incompatible avec la garde à vue, il est hospitalisé en psychiatrie.

Le 18 juillet 2020, ce même individu avait déjà été l'auteur d'un incendie dans la cathédrale de Nantes où il était employé officieusement comme sacristain. Mis en examen, il était seulement placé sous contrôle judiciaire. Accueilli par la communauté au sein de laquelle, au bout de quelques mois, il allait tuer.

Illégalement en France depuis 2012, débouté de l'asile, il a fait l'objet de trois obligations de quitter le territoire, deux annulées administrativement et la dernière valide pour 2019 (Morandini).

L'aberration absolue résulte du cumul de deux dysfonctionnements gravissimes : il n'est pas expulsé en 2019 et son placement laxiste sous contrôle judiciaire en 2020 interdisait que la première prescription soit mise en oeuvre, même avec retard. On est contraint de considérer que deux faillites - étatique et judiciaire - se sont épaulées l'une l'autre pour empêcher une solution de bon sens.

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