Pourquoi l’État exige de contrôler la monnaie - Par Hans-Hermann Hoppe

Il y a une différence fondamentale entre une politique d’argent facile à créer et à dépenser et une politique de crédit facile à créer et à prêter..


Imaginez que vous êtes aux commandes de l’État, défini comme une institution qui possède un monopole territorial de la prise de décision ultime dans tous les cas de conflit, y compris les conflits impliquant l’État lui-même et ses agents, et qui a par implication le droit de taxer, c’est-à-dire de déterminer unilatéralement le prix que les sujets doivent vous payer pour accomplir cette tâche de décision ultime.

Agir sous ces contraintes — ou plutôt cette absence de contraintes — , c’est ce qui constitue l’action politique. Il devrait donc être clair dès le départ que la politique, de par sa nature même, est toujours synonyme de méfait. Pas de votre point de vue, bien sûr, mais des méfaits du point de vue de ceux qui sont assujettis à votre règle en tant que juge ultime. Comme on pouvait s’y attendre, vous utiliserez votre position pour vous enrichir aux dépens des autres.

Plus précisément, on peut prédire quelle sera votre attitude et votre politique vis-à-vis de la monnaie et des banques.

Supposons que vous régnez sur un territoire qui a dépassé le stade de l’économie primitive de troc et où on utilise un moyen commun d’échange, c’est-à-dire une monnaie. Il est facile de comprendre pourquoi vous seriez particulièrement intéressé par la monnaie et les affaires monétaires.

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