Climat: «Faut-il s'inquiéter de la hausse de la démographie?» - Par Ferghane Azihari

Alors que la première partie du sixième rapport du Giec a été publiée, certains plaident pour une baisse de la population mondiale. Ferghane Azihari rappelle au contraire les avantages économiques et écologiques d'une population nombreuse.


En 1972, l’anthropologue américain Marshall Sahlins soutenait la thèse que les chasseurs-cueilleurs avaient, avant l’invention de l’agriculture, une vie plus confortable que les premiers paysans. Le bilan de la révolution néolithique n’aurait rien de glorieux. Voilà qui conforte la critique de la modernité qui irrigue le discours écologiste. Louant les travaux de Sahlins, son confrère David Graeber soulignait avec enthousiasme leur rôle clef dans l’émergence des mouvements décroissants dans les années 70.

Toutefois, un examen plus minutieux du nomadisme remet en question ce passé idéalisé. Parmi les disciples de Rousseau qui regrettent la prospérité primitive, peu rappellent que les nomades tuaient régulièrement leurs enfants et leurs aînés. Selon l'anthropologue Joseph Birdsell, «le taux d'infanticides durant le Pléistocène se situait entre 15 et 50 % du nombre total de naissances». La chasse et la cueillette n'ajoutent aucune richesse à celle qu'offre la nature sauvage.

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