«Sixième rapport du Giec: et si on passait enfin à autre chose?» - Par Benoit Rittaud

Ce nouveau document sur le changement climatique signale l’épuisement de la franchise, selon Benoît Rittaud*, enseignant-chercheur en mathématiques et président de l’Association des climato-réalistes.


Le sixième rapport du Giec sur l’état climatique de la planète a commencé à être publié. Il a pour écrin médiatique les récentes inondations d’ici et les nouveaux incendies de là-bas car, comme on le sait, les pluies diluviennes n’existaient pas avant l’invention des 4x4 et les feux de forêt étaient inconnus avant les Trente Glorieuses.

Le résumé de 40 pages redit ce que le Giec répète en boucle depuis longtemps, y compris ses prospectives tout en conditionnels et en probabilités. L’humour involontaire s’y glisse lorsque n’est «pas exclue» l’éventualité que la mer monte de plus de 15 mètres d’ici à 2300. (L’horizon maximal prévisible atteint péniblement le dixième, ordre de grandeur comparable à celui du dernier siècle écoulé.) La principale évolution dans le discours est sans doute que doubler la quantité atmosphérique de gaz à effet de serre ferait gagner à la planète entre 2,5 et 4 °C, sans exclure les valeurs entre 2 et 5 °C. Jusque-là, le Giec disait entre 1,5 et 4,5 °C…

Tribune dans le FigaroVox | Mythes, Mancies & Mathématiques (wordpress.com)

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Ma tribune dans Le Figaro a fait réagir sur les réseaux sociaux, avec la grande finesse dont Twitter est capable. Pendant qu’une certaine meute rugissait tout en évitant soigneusement de s’intéresser au fond, j’ai reçu l’extrait ci-dessous, pour le moins inattendu. C’est en anglais (avec ma traduction à gauche). Chacun pourra constater la proximité avec ma tribune, même si l’avis de fond sur le climat n’est pas le même.

"Stopper toutes les émissions de gaz à effet de serre n’empêcherait pas les impacts climatiques qui se produisent déjà. Cela se poursuivra pendant des décennies, même si les efforts globaux et européens pour réduire les émissions se montraient effectifs. Même les chutes temporaires drastiques des émissions, telles que celles causées par la crise financière de 2008 ou le choc économique de la pandémie de covid-19, ont eu un effet faible sur la trajectoire du réchauffement climatique."

La question à laquelle je vous invite d’essayer de répondre avant de cliquer sur « lire la suite » est : à votre avis, d’où est tiré ce passage ?

Il s’agit d’une communication au Parlement européen faite par la Commission européenne en personne. Le lien est ici.

Moralité : comme toujours il se trouve des personnes raisonnables de tout bord. Et si l’on jetait des ponts plutôt que des anathèmes ?

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