Criminalité : Non, la France n'est pas un vaste asile psychiatrique !


Si l’on en croit certains médias ou certains hommes politiques, la France serait devenue un vaste asile psychiatrique à ciel ouvert.

C’est bien simple, à chaque fois que des meurtres sont commis à coup de couteau et que le meurtrier a manifestement des liens avec l’islam radical, on nous apprend immédiatement que celui-ci avait « des problèmes psychiatriques », qu’il souffrait de « troubles de la personnalité », qu’il était « suivi par un psychiatre », que nous avons affaire à « un déséquilibré ».

Et de tels meurtres, hélas, l’actualité nous en apporte très régulièrement.

Le 31 août, un demandeur d’asile afghan a tué une personne et en a poignardé huit autres, à Lyon.

Pour justifier son attaque au couteau il a expliqué « avoir entendu des voix insulter Dieu et lui donnant l’ordre de tuer ».

Mais une première expertise psychiatrique a diagnostiqué un « état psychotique envahissant avec délire paranoïde à thématiques multiples dont celles du mysticisme et de la religion » et l’homme serait par ailleurs un consommateur régulier de cannabis.

Autant dire qu’il a toutes chances d’être finalement considéré comme irresponsable…

Le 3 octobre dernier, Mickaël Harpon, fonctionnaire de la Préfecture de police de Paris, poignardait à mort quatre de ses collègues.

Mickaël Harpon était converti à l’islam ; en janvier 2015 il avait justifié devant des collègues l'attentat contre Charlie Hebdo et les enquêteurs ont retrouvé chez lui des clefs USB contenant des vidéos et de la propagande du groupe État islamique.

Mais, nous a-t-on dit, il avait « une personnalité fragile », certainement « affectée par une problématique de schizophrénie ». Et c’est pour ça qu’il aurait poignardé ses collègues.

Vendredi dernier, Nathan C., un converti à l’islam de 22 ans, a tué un homme et blessé deux femmes à coups de couteau, à Villejuif.

Durant son parcours meurtrier, le jeune homme, qui était vêtu d’une djellaba bleue, n’a cessé d’attaquer ou de menacer des personnes au hasard aux cris d’« Allah Akbar ». Il aurait encore crié ces mots tout en refusant de jeter son couteau, peu avant d’être abattu par des policiers de la brigade anticriminalité du Kremlin-Bicêtre.

Les blessures profondes des victimes et les déclarations des passants témoignent de l’acte d’un individu extrêmement déterminé et sachant très bien ce qu’il faisait. Nathan C. a d’ailleurs épargné une première personne lorsqu’elle lui a déclaré être de confession musulmane, avant de réciter une prière en arabe, à la demande du tueur.

Mais, nous a-t-on dit, il souffrait « de problèmes psychiatriques » et aurait même été hospitalisé à plusieurs reprises. Donc il s’agirait juste d’un simple « coup de folie » ?

Dimanche dernier, un homme, qui brandissait un couteau dans une rue du quartier Borny à Metz, a été blessé aux jambes par des policiers lors de son interpellation.

Le procureur de Metz a indiqué que l’individu, né en 1989, était « connu pour sa radicalisation et ses troubles de la personnalité » et qu’il avait crié « Allah Akbar » en menaçant les policiers. Encore l’acte d’un « déséquilibré » ?

Apparemment, les « déséquilibrés » courent les rues, de nos jours…

Vous aussi vous sentez qu’il y a quelque chose qui ne colle pas ?

Selon le rapport d’activité 2018 de l’Agence technique de l’information sur l’hospitalisation, 341 000 patients ont été hospitalisés à temps plein en service psychiatrique en 2017. Parmi eux 96 000 étaient « schizophrènes et atteints de troubles délirants ».

Pourtant, dans cette foule immense de gens souffrant de « problèmes psychiatriques », selon l’expression journalistique, la folie meurtrière semble essentiellement circonscrite au registre islamiste.

Comment l’expliquer ?

À l’IPJ, cela fait longtemps que nos experts ont posé leur diagnostic. Et chaque nouvelle attaque ne fait que confirmer la justesse de leur analyse.

En novembre 2018, nous avions organisé un colloque intitulé « Terrorisme, psychiatrie et justice ». Lors de ce colloque Maître Thibault de Montbrial expliquait que, pour les têtes pensantes du terrorisme islamique, ce genre de personnalités fragiles et potentiellement violentes sont « des combattants d’une infanterie qui ne coûte rien » et que l’on peut les persuader de passer à l’acte avec une propagande appropriée.

Et il concluait : « Quand nous analysons le phénomène d'un point de vue global, il ne faut pas perdre de vue que même les fous sont manipulés par des gens dont l'objectif est de nous détruire. »

Le docteur Alexandre Baratta, un autre de nos experts, disait exactement la même chose : « Mon avis est qu’il y a probablement des têtes pensantes dans les milieux islamistes qui recrutent à faibles frais des profils très vulnérables – des personnes désinsérées, déjà connues de la justice, présentant des troubles de la personnalité, qui voient dans le fait de se radicaliser une manière de justifier leurs actes de violence ».

Il faut arrêter de chercher à dissimuler la réalité aux Français. Il faut arrêter de s’abriter derrière le vocabulaire psychiatrique pour ne pas voir les choses en face et prendre les mesures qui s’imposent.

Comme le dit notre porte-parole, Maître Guillaume Jeanson, dans Valeurs Actuelles aujourd’hui :

« La qualification systématique de “ déséquilibré “ aveugle. D’abord parce qu’elle confond les troubles de la personnalité avec les troubles psychiatriques graves. Alors que seuls ces derniers, extrêmement rares, rendent irresponsables pénalement. Ensuite parce qu’en niant “ la rationalité “ dérangeante du crime terroriste, elle nous prive de la faculté de comprendre et donc d’agir efficacement pour endiguer ce phénomène. »

Vous savez que, à l’IPJ, nous ne sommes pas du genre à pratiquer la politique de l’autruche. Vous pouvez compter sur nous pour dire la vérité sans crainte du politiquement correct.

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