Nicolas Baverez: «Quand la Chine se referme, le monde se divise»

Depuis 1978, la Chine a réalisé le plus formidable décollage de l’histoire du capitalisme pour devenir la première puissance mondiale en termes de parité de pouvoir d’achat et rivaliser avec les États-Unis pour le leadership mondial. Après le tournant politique de 2017, qui a vu le 19e Congrès renouer avec le pouvoir absolu et l’héritage maoïste, l’année 2019 marque une rupture majeure. Le soixante-dixième anniversaire de la République populaire accompagne la fin des «quarante glorieuses»et une réorientation stratégique, associant fermeture économique et renforcement du totalitarisme.
Le ralentissement chinois est effectif. La croissance s’est officiellement élevéeà 6,1 % en 2019, soit son niveau le plus faible depuis trente ans ; elle ne dépassera pas 5,7 % en 2020. Les dettes publiques et privées approchent 270 % du PIB, les défauts financiers des entreprises sont en hausse de 5 % et la fuite des capitaux ne cesse de s’amplifier. La relance par le crédit bancaire ne parvient plus à masquer la crise structurelle d’un mode de développement intensif fondé sur l’industrie et l’exportation, la prédation de l’environnement et la dette.
Lire la suite de la chronique
https://pourunenouvellerepubliquefrancaise.blogspot.com/https://grandeschroniquesdefrance.blogspot.com/https://parolesdevangiles.blogspot.com/https://raymondaronaujourdhui.blogspot.com/

#JeSoutiensNosForcesDeLOrdre par le Collectif Les Citoyens Avec La Police