Mathieu Bock-Côté: «Sur la bioéthique, il n’y a pas de sens de l’histoire»

Le 19 janvier, plusieurs dizaines de milliers de manifestants se rassemblaient à Paris pour témoigner de leur opposition à l’extension de la PMA et de la GPA. Le traitement médiatique, globalement, a été sans surprise: conservateurs, réactionnaires, déphasés et dépassés, ils défilaient contre les exigences du progrès. Comment ne pas s’enthousiasmer pour notre temps et la vision qu’il nous propose de l’émancipation? Telle est la question que se posent les thuriféraires de la modernité avancée, trop heureux de faire tomber ce qu’ils assimilent aux tabous hérités d’un monde vétuste.
Devant des hommes et des femmes qui se mobilisent pour une autre vision du monde, ils basculent entre la perplexité et la haine. On devine qu’au fond d’eux-mêmes, les manifestants savent bien qu’ils ne feront pas reculer le gouvernement. Le macronisme est un progressisme obstiné. Il n’en demeure pas moins qu’ils ont pris la rue. Comment comprendre dès lors leur mobilisation? S’agissait-il d’un simple témoignage? Plutôt qu’un baroud d’honneur, on peut et doit y voir une protestation politique et philosophique contre l’idée voulant que l’extension de la logique des «droits» à tous les domaines de l’existence serait la simple expression du «sens de l’histoire», et qu’il serait insensé de s’y opposer. On pourrait parler de fondamentalisme de la modernité, qui tend à abolir tout ce qui ne relève pas de sa dynamique.
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