Comment le politiquement correct et le droit-de-l'hommisme plombent la lutte contre le terrorisme

Notre classe dirigeante est devenue incapable de nommer le réel, engluée dans un relativisme et une vision sacralisée des droits de l'homme, dénonce Guillaume Bigot. Entretien.


Que ce soit lors des attentats de 2015, à la suite de la mort héroïque d'Arnaud Beltrame, en 2018, ou après l'attaque à la préfecture de Police, le 3 octobre dernier, nombre de personnalités politiques et médiatiques usent et abusent d'euphémismes et de termes neutres pour évoquer le terrorisme islamiste. Une attitude générée par une idéologie qui fait de l'homme “la mesure de toute chose” et pousse à un relativisme à grande échelle, explique Guillaume Bigot, chroniqueur, essayiste et directeur général de l'Ipag Business School.
Valeurs actuelles. Lors de son intervention après l'attentat à la préfecture de Police, le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, s'est distingué par son incapacité à mettre des mots sur les maux. Comment expliquez-vous cette propension des classes dirigeantes à la dérobade ?
Guillaume Bigot.
Christophe Castaner est le symptôme d'une affection institutionnelle très répandue : le droit-de-l'hommisme. Du ministère de l'Intérieur au ministère de la Justice, toutes les personnes qui travaillent en lien avec la justice - y compris les policiers - sont imprégnées de cette idéologie. Par crainte de susciter la controverse, c'est-à-dire l'ire du politiquement correct, les membres de ces administrations pèsent et soupèsent chacun de leurs mots. Ils se retranchent derrière ce que j'appelle le “langage procès-verbal”.
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