«Pour lutter contre la radicalisation islamiste, il faut un État-nation souverain»

Le discours d’Emmanuel Macron lors de la cérémonie dédiée aux victimes du massacre de la Préfecture restera comme l’exemple même de la défaite de l’État. La fureur contenue avec laquelle le président l’a prononcé n’a fait qu’alourdir l’aveu de l’incapacité de l’État à lutter contre «l’hydre islamique» et jeter le doute sur l’appel à la vigilance lancée à la une, à tout un chacun. En somme la société civile des individus est appelée à prendre le relais de l’impéritie de l’État dans sa fonction régalienne de maintien de l’ordre. Par ailleurs, la définition de l’ennemi sous les traits de «l’hydre islamiste», c’est-à-dire d’une figure mythique qui appartient au discours antisémite du XIX° siècle, majore encore plus l’incapacité de le définir clairement et d’identifier la menace objectivement. Quant à la vigilance et à son exercice, elle fait appel aux individus sans les doter d’un critère d’évaluation de l’instant où une croyance religieuse devient une menace pour l’ordre public, de sorte que la vigilance peut tomber dans la délation ou la dénonciation, ce qui augure de graves problèmes au quotidien. Les individus comme les religions ne peuvent remplacer l’État pour assurer à sa place des missions régaliennes.
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