Chère, très chère Education Nationale…

Connaissez-vous Ferdinand Buisson (1841-1932) ? Il fut, plus que Jules Ferry qui était le ministre en exercice, le vrai grand réformateur qui par les lois de 1881-1882 refonda l’Ecole de la République. Quand on monte au premier étage du ministère de la rue de Grenelle, on est accablé par les photographies, apposées au mur, de tous ces ministres de l’Enseignement dont on ne connaît pour ainsi dire aucune tête — et presque aucun nom. Les vais réformateurs, les soutiers sans lesquels aucune réforme d’envergure ne fut possible, sont absents de ce défilé de têtes qui si souvent eurent le titre de ministre, la gloire des réformes, sans en avoir le mérite.
Pendant le Second Empire, comme Hugo exilé à Guernesey, Buisson part enseigner en Suisse, pour ne pas avoir à prêter serment à Napoléon III. Revenu après la défaite, il est très vite chargé de réorganiser l’enseignement. Et pour ce faire, il prend modèle sur ce qu’il a vu à l’étranger — particulièrement sur l’école allemande, qui, comme l’a noté Damiano Matasci dans l’Ecole républicaine et l’étranger (2015), « exerce depuis très longtemps une indéniable fascination ». Car après tout, si la Prusse de Bismarck a gagné la guerre, c’est parce qu’elle avait une double supériorité sur la France : son armée, et son éducation. Remonter l’Ecole, c’était préparer la revanche.
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