« La question écologique est instrumentalisée contre le capitalisme »

Pour Laurent Alexandre et Ferghane Azihari, limiter le progrès technique et industriel au nom de l'écologie est une erreur potentiellement dangereuse et liberticide.
Lors de ses controverses avec Proudhon, Marx se plaisait à conférer un caractère scientifique à son socialisme pour l'opposer aux utopies de son rival. Son discours n'en demeurait pas moins prophétique. Sans doute est-ce pourquoi l'infortune de ses prédictions n'a jamais affaibli son prestige auprès d'intellectuels assoiffés d'eschatologie païenne. Marx prédisait que la paupérisation des masses sous le règne de l'impitoyable loi du marché allait conduire le capitalisme à son effondrement. Son disciple, Lénine, fut contraint par l'embourgeoisement du prolétariat occidental à réactualiser la prophétie: la survie «temporaire» du capitalisme ne pouvait s'expliquer que par la misère du tiers-monde. Mais alors que la mondialisation brise le monopole occidental de l'opulence, de nouvelles accusations sont proférées contre le péché du capital à l'origine des sociétés industrielles, qu'est la cupidité. Ces éternels griefs rejoignent le constat schumpetérien que le capitalisme doit soutenir son procès devant des juges qui ont en poche la sentence de mort «quels que soient les arguments invoqués par les avocats». Depuis quelques décennies, c'est donc à l'écologie politique et à son versant décroissant qu'échoit la noble tâche de condamner l'économie de marché.
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