Alain Finkielkraut joue carte sur table
Des écrivains et philosophes qui l’ont guidé et accompagné, comme Milan Kundera, Martin Heidegger, ou encore Pascal Bruckner, à ses réflexions sur l’absence de contradicteurs au sein du débat démocratique, Alain Finkielkraut souhaite raconter au lecteur « d’où il parle ».
"Réactionnaire, disent-ils. Le moment m'a donc semblé venu de faire le point et de retracer mon parcours sans faux-fuyants ni complaisance. Il ne s'agit en aucune façon pour moi de rabattre la connaissance sur la confession et de défendre une vérité purement subjective. Je ne choisis pas, à l'heure des comptes, de me retrancher dans la forteresse imprenable de l'autobiographie. Je joue cartes sur table, je dis d'où je parle, mais je ne dis pas pour autant : "A chacun sa vision des choses". Le vrai que je cherche, encore et toujours, est le vrai du réel : son élucidation reste à mes yeux prioritaire. Cependant, comme l'a écrit Kierkegaard : "Penser est une chose, exister dans ce qu'on pense est autre chose". C'est cet "autre chose" que j'ai voulu mettre au clair en écrivant, une fois n'est pas coutume, à la première personne". Alain Finkielkraut.
Alain Finkielkraut, quand le philosophe se dévoile. Et soudain, au détour d’une page, il dévoile son secret. Il le fait, comme souvent, en citant quelqu’un d’autre. Ici Joseph Conrad dans la préface du Nègre du Narcisse: «Toute œuvre littéraire qui aspire, si humblement que ce soit, à la qualité artistique doit justifier son existence à chaque ligne.» Lire la suite de l'article
Pascal Bruckner: «Alain Finkielkraut, mon jumeau, mon frère d’encre». Le philosophe et écrivain, indéfectiblement lié à l’académicien par une amitié née à l’adolescence, dresse un portrait très personnel de l’auteur d’À la première personne. Lire la suite de l'article
Alain Finkielkraut : Moteur à réactions