Tour des Frênes (Pas-de-Calais) : Les délinquants ont gagné

Une décision terriblement inquiétante.

Le 23 janvier dernier, le maire d’Avion, une commune située dans le Pas-de-Calais, a pris un arrêté municipal afin de reloger les 40 locataires d'une tour HLM.

Le motif ?

Des actes de « vandalisme grave » mettant en péril la sécurité des habitants, et notamment des incendies volontaires. À ce jour, écrit le maire, « nous n'avons eu à déplorer que d'importants dégâts matériels, mais les risques d'avoir à déplorer des blessés et même des décès sont trop élevés pour laisser perdurer cette situation ».

La tour des Frênes sera donc évacuée et ses habitants relogés par les bailleurs sociaux opérant sur la commune.

Cela faisait déjà plusieurs années que cette tour HLM faisait parler d’elle. « Les jeunes squattent les cages d’escalier, cassent les carreaux de la porte d’entrée, ils laissent leurs bouteilles de Coca sur les marches, ils ont même été jusqu’à mettre du silicone sur les verrous des portes pour qu’on ne puisse pas entrer », témoignait une habitante au journal La Voix du Nord, en janvier 2016.

Autrement dit, des délinquants avaient décidé de faire de la tour des Frênes leur repaire et tentaient d’intimider les autres résidents. Pour que ceux-ci ferment les yeux sur leurs agissements. Pour qu’ils se soumettent à leur loi. Pour que la tour des Frênes devienne une véritable zone de non droit où les trafics en tout genre pourraient prospérer.

Une telle situation est malheureusement devenue banale en France. Le calvaire vécu par les habitants de cette tour est celui vécu au quotidien par des centaines de milliers de Français qui vivent dans des quartiers dits « sensibles ».

Et à la tour des Frênes, les délinquants ont fini par l’emporter.

En décidant de vider la tour de ses habitants, les pouvoirs publics admettent implicitement qu’ils sont incapables de mettre hors d’état de nuire ces « jeunes » qui n’hésitent pas à mettre en danger la vie de tous les locataires.

Les pouvoirs publics abandonnent le terrain qu’ils ont été incapables de regagner.

Imaginez-vous le sentiment d’abandon et d’impuissance des habitants, obligés de laisser leur logement, qu’ils occupaient peut-être depuis des décennies, parce que la police et la justice sont incapables d’assurer leur sécurité ?

Imaginez-vous le bouleversement que cela représente pour ces personnes, dont le maire dit que beaucoup d’entre elles sont « en situation d'extrême fragilité sociale » ?

Imaginez-vous le coût que cela va représenter pour la collectivité, entre le relogement de dizaines de familles et la transformation de la tour, dans laquelle, selon la mairie, il n’y aura plus de logements à l’avenir ?

Et parmi les locataires relogés se trouvent probablement un certain nombre de ces « jeunes » qui ont obligé à fermer la tour des Frênes.

Eux aussi vont être relogés au frais du contribuable, sans doute pour pouvoir continuer leurs méfaits ailleurs.

C’est désormais ainsi que les choses se passent en France.

Derrière les rodomontades des ministres de l’Intérieur sur les « quartiers de reconquête républicaine », il y a cette réalité. L’impuissance de la police. La clochardisation de la justice. Les places de prison que l’on se refuse à construire, alors que la France souffre d’une sous-dotation carcérale massive. Tous ces renoncements qui aboutissent à ce que les gens honnêtes doivent baisser la tête quotidiennement devant les délinquants et parfois, comme à Avion, abandonner leur logement.

Mais à l’Institut pour la Justice nous n’accepterons jamais une telle situation. Le renoncement ne fait pas partie de notre vocabulaire.

Aujourd’hui plus que jamais, l’Institut pour la Justice est la seule association à faire une analyse réaliste des problèmes de notre justice et à proposer des solutions à l’efficacité prouvée, loin des postures idéologiques.

La seule à se battre jour après jour pour que soit respecté le droit des Français à vivre en sécurité.

C’est pour vous que nous nous battons et c’est uniquement grâce à vous que nous existons. Chaque don, même minime, nous est précieux.

Faites un don à l’Institut pour la Justice en cliquant ici.

Nous avons besoin de vous.

Avec tous mes remerciements et tout mon dévouement,

Laurence Havel

Une décision terriblement inquiétante.

Le 23 janvier dernier, le maire d’Avion, une commune située dans le Pas-de-Calais, a pris un arrêté municipal afin de reloger les 40 locataires d'une tour HLM.

Le motif ?

Des actes de « vandalisme grave » mettant en péril la sécurité des habitants, et notamment des incendies volontaires. À ce jour, écrit le maire, « nous n'avons eu à déplorer que d'importants dégâts matériels, mais les risques d'avoir à déplorer des blessés et même des décès sont trop élevés pour laisser perdurer cette situation ».

La tour des Frênes sera donc évacuée et ses habitants relogés par les bailleurs sociaux opérant sur la commune.

Cela faisait déjà plusieurs années que cette tour HLM faisait parler d’elle. « Les jeunes squattent les cages d’escalier, cassent les carreaux de la porte d’entrée, ils laissent leurs bouteilles de Coca sur les marches, ils ont même été jusqu’à mettre du silicone sur les verrous des portes pour qu’on ne puisse pas entrer », témoignait une habitante au journal La Voix du Nord, en janvier 2016.

Autrement dit, des délinquants avaient décidé de faire de la tour des Frênes leur repaire et tentaient d’intimider les autres résidents. Pour que ceux-ci ferment les yeux sur leurs agissements. Pour qu’ils se soumettent à leur loi. Pour que la tour des Frênes devienne une véritable zone de non droit où les trafics en tout genre pourraient prospérer.

Une telle situation est malheureusement devenue banale en France. Le calvaire vécu par les habitants de cette tour est celui vécu au quotidien par des centaines de milliers de Français qui vivent dans des quartiers dits « sensibles ».

Et à la tour des Frênes, les délinquants ont fini par l’emporter.

En décidant de vider la tour de ses habitants, les pouvoirs publics admettent implicitement qu’ils sont incapables de mettre hors d’état de nuire ces « jeunes » qui n’hésitent pas à mettre en danger la vie de tous les locataires.

Les pouvoirs publics abandonnent le terrain qu’ils ont été incapables de regagner.

Imaginez-vous le sentiment d’abandon et d’impuissance des habitants, obligés de laisser leur logement, qu’ils occupaient peut-être depuis des décennies, parce que la police et la justice sont incapables d’assurer leur sécurité ?

Imaginez-vous le bouleversement que cela représente pour ces personnes, dont le maire dit que beaucoup d’entre elles sont « en situation d'extrême fragilité sociale » ?

Imaginez-vous le coût que cela va représenter pour la collectivité, entre le relogement de dizaines de familles et la transformation de la tour, dans laquelle, selon la mairie, il n’y aura plus de logements à l’avenir ?

Et parmi les locataires relogés se trouvent probablement un certain nombre de ces « jeunes » qui ont obligé à fermer la tour des Frênes.

Eux aussi vont être relogés au frais du contribuable, sans doute pour pouvoir continuer leurs méfaits ailleurs.

C’est désormais ainsi que les choses se passent en France.

Derrière les rodomontades des ministres de l’Intérieur sur les « quartiers de reconquête républicaine », il y a cette réalité. L’impuissance de la police. La clochardisation de la justice. Les places de prison que l’on se refuse à construire, alors que la France souffre d’une sous-dotation carcérale massive. Tous ces renoncements qui aboutissent à ce que les gens honnêtes doivent baisser la tête quotidiennement devant les délinquants et parfois, comme à Avion, abandonner leur logement.

Mais à l’Institut pour la Justice nous n’accepterons jamais une telle situation. Le renoncement ne fait pas partie de notre vocabulaire.

Aujourd’hui plus que jamais, l’Institut pour la Justice est la seule association à faire une analyse réaliste des problèmes de notre justice et à proposer des solutions à l’efficacité prouvée, loin des postures idéologiques.

La seule à se battre jour après jour pour que soit respecté le droit des Français à vivre en sécurité.

C’est pour vous que nous nous battons et c’est uniquement grâce à vous que nous existons. Chaque don, même minime, nous est précieux.

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Laurence Havel
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#JeSoutiensNosForcesDeLOrdre par le Collectif Les Citoyens Avec La Police