IREF: NON à l’arnaque de la prétendue réforme des retraites
Il a annoncé en grande pompe un « système universel de retraite ». Le même pour tous, dit-il la main sur le cœur. Sauf que nous savons qu’il s’agit d’une grande tromperie. L’Etat va gérer nos retraites ? Mais il est incapable de s’occuper de ses fonctionnaires et il est endetté jusqu’au cou. Plus de 2 000 milliards d’euros de dette, qu’il faudra rembourser un jour. Qui paiera ? Nous, nos enfants et nos petits-enfants. Et maintenant, il veut prendre en charge nos retraites !
En réalité, il veut mettre la main sur l’argent des caisses du privé pour financer le gouffre des retraites du public.
On le sait, le secteur public a un système de retraite privilégié. Pour un euro cotisé par les fonctionnaires, l’Etat – c’est-à-dire les contribuables – en cotise neuf !
A la SNCF, les contribuables payent la moitié de la retraite d’un cheminot. La Cour des comptes vient de le rappeler : les cotisations représentent 36 % des ressources du régime de la SNCF, 41 % de celui de la RATP et 68 % de celui des EDF-GDF Le reste provient de financements publics... alors qu’en 2017 l’âge moyen de départ à la retraite était de 63 ans dans le régime général et de 57,7 ans pour les agents EDF-GDF, de 56,9 ans pour la SNCF et de 55,7 ans pour la RATP ! Chaque année, leurs retraites nous coûtent 5.5 milliards d’euros et celles des fonctionnaires, plus de 40 milliards d’euros !
Pour nous faire avaler la couleuvre, on nous annonce la suppression de ces régimes spéciaux. Mais sans calendrier précis. Les échéances changent tous les trois jours : on est déjà passé de 2025 à 2040. Et demain ce sera probablement 2060, voire jamais. De qui se moque-t-on ?
On nous dit aussi que le système sera universel, de telle façon que chacun ait, semble-t-il, la même retraite pour les mêmes cotisations. Indépendamment des exceptions dont on peut craindre qu’elles soient légion, le principe pourrait apparaître juste. Sauf que le rendement annoncé est désastreux. Pour 100 euros cotisés, un retraité percevra 5,50€ par an pendant sa retraite s’il la prend à 64 ans. Or le taux de 5,5% ne représente pas seulement un rendement, mais aussi le remboursement des cotisations versées. Par exemple, un retraité qui aura cotisé 200 000€ recevra 242 000€, soit un rendement de moins de 1% par an hors inflation, voire un rendement négatif si on prend en compte le produit que ces cotisations devraient représenter en faveur des cotisants durant toute leur période d’activité au cours de laquelle ils payent sans rien recevoir. C’est de l’extorsion !
Il est indéniable que ce « régime unique » concocté par des fonctionnaires est spoliateur car il va confisquer les retraites du privé et l’argent des caisses des professions libérales pour tout mettre dans un tonneau troué « géré » par l’Etat et la Caisse des dépôts. Il n’y a d’ailleurs aucun exemple à l’étranger d’un système « unique » comme celui que propose Macron.
Il faut donc s‘y opposer de toutes nos forces et l’IREF a décidé d’agir pour sauver nos retraites ! Car ce n’est pas au privé de payer pour le public ! Ce n’est ni à l’Etat, ni au gouvernement, ni à la Caisse des dépôts, ni aux contribuables de gérer et de payer les retraites. C’est à chacun d’être responsable et de gérer sa retraite, sans passe-droits ni privilèges. En tout équité.
Nous l’avons déjà dit et écrit : nous ne sommes pas tombés dans le piège du macronisme. Emmanuel Macron a réussi l’exploit de faire croire à cette réforme des retraites qui en réalité est une arnaque et une spoliation ! Pour l’empêcher de commettre encore plus de dégâts et essayer de le remettre sur le bon chemin, agissons ensemble contre cette arnaque appelée « réforme des retraites » !
