Les politiques climatiques “Zéro Émissions Nettes” de l’Union Européenne : un examen critique - Par Vincent Bénard

Face à la déferlante d’idées liberticides supposées contribuer à la lutte contre le changement climatique, consécutives au vote d’objectifs drastiques de réduction des émissions de gaz à effet de serre de l’Union Européenne, l’IREF a voulu vérifier le bien fondé de ces politiques, tant en terme de faisabilité économique que d’impact réel sur le climat. 

Un rapport dénonce la nocivité et l’inutilité de la politique climatique européenne

L’Institut de Recherche Économiques et Fiscales (IREF) vient de rendre public un rapport, relu et validé par l’Association des Climato-Réalistes, sur les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre de l’Union Européenne. Ce rapport, librement accessible en ligne, est sans appel. D’une part, s’ils étaient suivis, ces objectifs de réduction feraient chuter le PIB européen de 25% les dix prochaines années, une catastrophe économique inimaginable. D’autre part, selon les propres formules de sensibilité climatique utilisées par le GIEC, l’impact de la mise en œuvre de ces efforts herculéens serait négligeable aussi bien à l’horizon 2030 qu’à l’horizon 2100, avec au mieux 0,05°C de réchauffement qui serait ainsi “économisé” à la fin du siècle.

L’UE a déjà réduit ses émissions de 25% les trente dernières années, elle est donc déjà le bon élève de la classe (l’autre étant les États-Unis en terme de réduction des émissions). Si réchauffement climatique anthropique il doit y avoir lors du XXIe siècle, celui-ci proviendra essentiellement des pays émergents, qui ont clairement annoncé lors de la COP27, non sans arguments valables, qu’ils utiliseraient les combustibles fossiles sans remords si cela peut leur permettre de se développer. Le rapport, rédigé par Vincent Bénard, prend acte de cette réalité pour proposer des stratégies adaptées : le Net Zero européen étant inutile et contreproductif, c’est en libérant la recherche et développement de ses absurdes contraintes réglementaires que l’Europe contribuera, si elle le souhaite, à la réduction des émissions globales.


Voici, en 8 points clé, les principales conclusions de notre rapport:

  1. L’Union Européenne est le seul continent à avoir réduit ses émissions de CO2 depuis 30 ans, et ce de façon significative. Culpabiliser les populations de l’union pour leurs émissions est injustifié.
  2. Poursuivre à tout prix les objectifs de réduction des émissions de CO2 votés par l’Union Européenne à l’horizon 2030 et 2050 entraînerait une forte décroissance économique. Ces objectifs sont impossibles à atteindre sans saccager à la fois l’économie et les libertés individuelles.
  3. L’augmentation des températures mondiales liée aux émissions de CO2 de l’UE serait amoindrie de seulement 2,5 millièmes de degrés en 2030 du fait de ces politiques. Une mise en œuvre stricte de ces politiques saccagerait donc l’économie pour rien.
  4. En 2100, l’impact climatique mondial de l’Union Européenne, sous le plus pessimiste – et le moins réaliste- des scénarios d’émissions, sera inférieur à 1 dixième de degré Celsius, sur la base des données climatiques du GIEC. La différence maximale de hausse de température entre une politique climatique purement “technologique” et des mesures coercitives sera au plus de cinq centièmes de degré Celsius (0.05°C) en 2100.
  5. Par conséquent, les politiques écologiques coercitives, qui détruiront la qualité de vie d’un grand nombre d’européens dans 10 ans, pour un résultat climatique proche de zéro dans 80 ans, doivent être strictement bannies de toute politique européenne, et ce définitivement.
  6. L’Asie et l’Afrique représentent déjà 60% des émissions de CO2 et cette proportion augmentera probablement dans les 30 ans à venir. C’est là-bas que se joue l’avenir des émissions de CO2 globales.
  7. Ces deux continents pourraient représenter 85% de la population mondiale en 2100, et leurs principaux dirigeants ont déjà fait savoir qu’ils ne commenceront à décarboner leur économie que lorsque des solutions économiquement viables seraient à leur disposition. De fait, la hausse de leurs émissions prévisibles d’ici 2050 sera supérieure à 40 fois la baisse envisageable des émissions de l’UE dans les scénarios les plus coercitifs.
  8. Si la relation CO2 climat est aussi préoccupante que l’affirme le GIEC, la seule stratégie viable pour l’UE est la recherche et le développement de solutions de production d’énergie bas carbone rentables (c’est à dire sans subventions) et commercialisables facilement dans tout type de pays pour que la croissance des autres continents, et notamment l’Asie et l’Afrique, soit, à terme, carboniquement aussi vertueuse que ne l’est déjà celle de l’Union Européenne.
https://pourunenouvellerepubliquefrancaise.blogspot.com/https://grandeschroniquesdefrance.blogspot.com/https://parolesdevangiles.blogspot.com/https://raymondaronaujourdhui.blogspot.com/

#JeSoutiensNosForcesDeLOrdre par le Collectif Les Citoyens Avec La Police