Ras-le-bol des policiers: «Notre profession a été vidée de son sens»

La déléguée nationale de l’Unité SGP Police-FO, Linda Kebbab, témoigne du mal-être de cette profession atteinte selon elle par la défiance d’une frange de la population et l’abandon de l’État.
FIGAROVOX.- Les policiers manifestent aujourd’hui pour exprimer un ras-le-bol Ils dénoncent une perte de sens dans leur métier. Comment en est-on arrivé jusque-là?

Linda KEBBAB.- Nous, policiers, vivons concrètement ce ras-le-bol général au quotidien, c’est pourquoi nous avons voulu cette manifestation aujourd’hui.

Nous demandons à retrouver du sens dans une profession qui le perd petit à petit. Notre métier évolue progressivement. L’objectif a en effet changé et l’on s’est mis à privilégier la quantité plutôt que la qualité. Or, un pur objectif de rendement n’apporte rien de bon dans la fonction publique. Nous nous retrouvons ainsi, certains soirs après certaines missions, à rentrer chez nous sans avoir le sentiment d’avoir rien fait ou d’avoir vraiment fait notre métier. Pourquoi? Seulement pour qu’un chef de service puisse cocher les cases qui lui ont été demandées.
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