Christianophobie et haine antichrétienne en Europe - Par Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ)


Le mot de Méchant Réac® - Par Laurent Sailly

Les actes de haine antichrétienne connaissent une progression notable en Europe, avec une prédominance du vandalisme, qui représente environ la moitié des incidents recensés. En Allemagne, certaines églises doivent désormais rester fermées en dehors des offices en raison de dégradations répétées, incluant souillures, tentatives d’incendie et destructions d’objets religieux. En France, les profanations, incendies criminels et vols d’objets sacrés se multiplient, touchant aussi bien les bâtiments que les fidèles eux‑mêmes, parfois menacés verbalement ou physiquement. Ces attaques traduisent une montée d’hostilité envers la présence chrétienne dans l’espace public, perçue par certains comme un héritage historique à effacer. Le phénomène suscite une inquiétude croissante parmi les responsables religieux et les observateurs, qui y voient un symptôme d’un climat social plus tendu et d’une fragilisation du respect des lieux de culte et des croyants.


Christianophobie et haine antichrétienne en Europe

En 2024, 2 211 actes de haine visant des chrétiens en raison de leur foi ont été recensés en Europe, dont 274 agressions physiques (OIDAC). Ces chiffres, en constante augmentation ces dernières années, traduisent une progression inquiétante de l’intolérance antichrétienne. Des agressions, des profanations d’églises, des interdictions de prier, ou des licenciements pour motifs religieux se multiplient, sans toujours provoquer de réaction institutionnelle.  Cela entraîne une marginalisation des chrétiens dans la sphère publique, ainsi qu’une criminalisation progressive de convictions inspirées du christianisme. Mettre en lumière ce phénomène, qu’on peut appeler christianophobie, antichristianisme, ou haine et crimes antichrétiens, est nécessaire pour permettre aux opinions publiques et aux décideurs de travailler à mieux protéger la liberté religieuse en Europe.