Syrie, un an après la chute d’Assad, quel bilan pour le nouveau régime ? - Par Fabrice Balanche


Le mot de Méchant Réac® - Par Laurent Sailly

Un an après la chute de Bachar el-Assad, la Syrie reste plongée dans l’incertitude nous dit Fabrice Balanche (Atlantico). Le nouveau président Ahmed al-Chaara concentre le pouvoir dans un système autoritaire, malgré l’annonce d’un gouvernement « inclusif » qui apparaît surtout comme une façade. Les violences persistent contre les minorités alaouites, druzes et kurdes, tandis que l’État islamique demeure actif dans l’est du pays. L’économie est exsangue : villes détruites, infrastructures hors service, absence de plan de reconstruction, spéculations immobilières et promesses d’investissements étrangers peu crédibles. Les sanctions américaines compliquent encore la situation, et la corruption mine les rares initiatives. Sur le plan diplomatique, al-Chaara entretient des liens avec la Russie, la Turquie et le Qatar, mais reste sous pression des États-Unis et d’Israël, qui exigent un traité de paix. La France tente de regagner une influence, mais se heurte à la Turquie. En résumé, les maîtres ont changé, mais le système demeure inchangé.

Fabrice Balanche
Syrie, un an après la chute d’Assad, quel bilan pour le nouveau régime ?

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