Pourquoi il faut abolir les certificats d’économies d’énergie (CEE) - Par Elodie Messéant
Elodie Messéant critique le dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE), instauré en 2005 pour répondre aux exigences européennes en matière d’efficacité énergétique. Depuis janvier 2026, les obligations des fournisseurs augmentent fortement (+27 % par rapport à 2023‑2025), entraînant un coût indirect pour les ménages et entreprises. Bien que présenté comme un outil de transition écologique, la Cour des comptes le qualifie de « quasi‑taxe » : en 2023, il représentait en moyenne 164 € par foyer, soit 4,3 % de la facture énergétique, et environ 11 centimes par litre de carburant. Les bénéfices écologiques sont jugés marginaux : baisse estimée de seulement 0,3 à 0,5 % des émissions territoriales en 2015, avec des économies d’énergie surestimées de 27 %. Le système crée des distorsions économiques et manque de transparence démocratique. L’abolition des CEE apparaît comme une mesure de bon sens pour réduire les coûts et clarifier l’action publique.
Elodie Messéant
Pourquoi il faut abolir les certificats d’économies d’énergie (CEE)
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