J’ai lu et aimé : « Vol au-dessus d’un nid de cocus » de Gilles-William Goldnadel – Par Laurent Sailly
Dans son nouveau livre, « Vol au-dessus d’un nid de cocus » (Fayard), l’avocat et essayiste Gilles-William Goldnadel (GWG) pointe avec son humour acerbe, un système où l'homme blanc, le Français, le Juif, l’hétérosexuel, l’usager de l'audiovisuel public sont les cocus de l’époque, des cocus souvent consentants et responsables...
Dans son ouvrage, Gilles-William Goldnadel dresse un portrait très critique de la société française contemporaine, qu’il compare à un asile psychiatrique dominé par l’irrationalité et le «wokisme». Selon lui, ce courant idéologique menace l’Occident en stigmatisant certaines catégories comme les Français blancs, les hommes hétérosexuels et les Juifs occidentaux.
Alors que plusieurs dirigeants de la BBC ont démissionné après la diffusion d’informations erronées sur Gaza et Donald Trump, il voit dans cette affaire le révélateur d’une partialité plus large des médias publics occidentaux. Le célèbre avocat accuse les médias de gauche, en particulier l’audiovisuel public, d’avoir contribué à une « décérébration intellectuelle » de la population par la désinformation et la diffusion d’une idéologie hostile à l’Occident judéo-chrétien.
L’auteur critique également la justice française, qu’il juge idéologisée et inhumaine, dénonçant l’impunité de certains magistrats et l’absence de suites données à des affaires graves. Il exprime sa crainte pour ses clients appartenant à des catégories qu’il estime désormais défavorisées par le système judiciaire.
Un axe central du livre est la responsabilité citoyenne : GWG qualifie les Français de « cocus » pour avoir cru aux promesses non tenues des politiciens, notamment sur l’immigration, et pour leur passivité face à la manipulation médiatique. Il insiste sur la part de responsabilité de chacun dans ce «cocufiage» politique.
L’essai aborde aussi la question identitaire, évoquant la situation des « cocus blancs » et « cocus juifs », victimes selon lui d’une idéologie qui nie le racisme antiblanc et stigmatise les Juifs à travers le prisme d’Israël.
Enfin, Goldnadel appelle à une prise de conscience et à un combat culturel pour sortir de cet état de « cocufiage » généralisé, plaidant pour la privatisation de l’audiovisuel public afin de restaurer la pluralité et la responsabilité médiatique.

