Immigration, les limites de la cohabitation - Par Jean-Philippe Delsol

Un adolescent de 15 ans violemment frappé par plusieurs personnes à la sortie de son collège de Viry-Châtillon. Deux jours auparavant, une jeune fille de 13 ans, avait été rouée de coups devant son collège à Montpellier. A Bordeaux, un jeune homme a agressé successivement plusieurs Nord-Africains avec son couteau. Dans tous ces cas, répétitifs, des membres de la communauté musulmane se sont mutuellement agressés pour faire respecter leur loi propre, la charia, dans l’irrespect de la loi du pays qui les accueille, la France.

Shemseddine, un adolescent de 15 ans violemment frappé par plusieurs personnes jeudi 4 avril à la sortie de son collège de Viry-Châtillon (Essonne), a succombé à ses blessures. Deux de ces personnes avaient appris, plusieurs jours avant les faits, que leur sœur échangeait avec lui des propos à caractère sexuel. Déjà, deux jours auparavant, une jeune fille, Samara, 13 ans, avait été rouée de coups devant son collège à Montpellier. L’une des jeunes interpellées pour cette agression aurait précédemment fustigé la victime sur les réseaux sociaux parce que, de famille musulmane, elle s’habillait à l’européenne. Puis ce 10 avril, à Bordeaux, un jeune homme de 25 ans, qui serait d’origine afghane, a agressé successivement plusieurs Nord-Africains en leur reprochant de boire de l’alcool le jour de l’Aïd avant d’en assaillir deux et d’en tuer un avec son couteau.

Dans tous ces cas, répétitifs, des membres de la communauté musulmane se sont mutuellement agressés pour faire respecter leur loi propre, la charia, dans l’irrespect de la loi du pays qui les accueille, la France.

Un nœud gordien

Ces crimes soulignent le nœud gordien de l’intégration musulmane. Le Coran n’est pas seulement un livre de prière, mais aussi un code comportemental et juridique qui s’impose aux croyants. Cet ensemble de règles, la charia, constitue le droit des pays d’Islam et celui des musulmans. En Occident, des drames se nouent quand la charia est en contradiction avec la loi locale. Les musulmans sont enclins à faire prévaloir la charia. Or celle-ci condamne l’apostasie des croyants qui renient leur foi. Ainsi ce verset : « Quiconque a renié Dieu après avoir cru… – sauf celui qui y a été contraint alors que son cœur demeure plein de la sérénité de la foi – mais ceux qui ouvrent délibérément leur cœur à la mécréance, ceux-là ont sur eux une colère de Dieu et ils ont un châtiment terrible » (Coran 16 : 106). En fait le Coran n’est pas clair. Il dit aussi : « Pas de contrainte en religion » (2/256). Mais les plus exigeants se réfèrent à divers hadiths (les mots, faits et gestes du Prophète rapportés après sa mort) allant dans le sens d’une application de la peine de mort en cas d’apostasie : « Celui qui change de religion, tuez-le » (hadith 6922). Et alors que les fondamentalistes font des émules, le simple fait de se dissocier de la communauté musulmane peut vous désigner comme mécréant et passible de la pire condamnation. Il est ainsi largement rapporté sur les réseaux cet hadith, que tous ne reconnaissent pas, selon lequel « Le sang d’un homme musulman n’est licite que pour l’une des trois raisons suivantes : l’homme marié qui commet l’adultère, une vie pour une autre, et celui qui renie sa religion et se sépare du groupe. »
 
La séparation des pouvoirs

Les jeunes musulmans élevés dans une culture fermée et acquise comme la seule expression de la vérité, n’ont peut-être pas même l’idée de s’interroger sur le bienfondé de leurs actes à l’égard de ceux qu’ils considèrent comme des mécréants renégats. Ils font justice selon l’islam, sans peut-être se rendre compte qu’ils bafouent notre justice.

Carr c’est l’originalité du christianisme d’avoir, dans le temps et non sans peine, instauré la séparation requise par le Christ pour rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. Son aboutissement, tout imparfait, s’inscrit dans les gènes des démocraties libérales. John Locke, un inspirateur de la Glorieuse Révolution, considérait ainsi que l’Etat devait autoriser tous les cultes pour autant qu’ils ne fomentent ni ne commettent aucun projet ou action hostile à la loi civile et susceptibles d’être sanctionnés comme ils le sont dans la vie civile. De même disait-il, chacun peut porter le vêtement qu’il lui plait, à condition toutefois qu’il ne s’agisse pas de faire preuve de sédition.

Il est souhaitable en effet que les individus ne soient pas réduits à être les pions de l’Etat, mais qu’ils puissent se regrouper en autant de sociétés particulières et souhaitées par eux, dont des églises, situées entre eux et le gouvernement pour assurer des besoins communs sans que l’Etat les prenne charge. Mais à condition que ces petites sociétés intermédiaires, qui peuvent avoir leurs propres règles, restent soumises, avec leurs membres, à l’Etat de droit sans lequel il ne peut exister ni société libre ni respect mutuel.

Or le conflit de lois et d’allégeances apparaît insoluble sauf à trancher ce nœud gordien, à l’école et devant les tribunaux, de l’épée intransigeante de la loi républicaine qui trop souvent hésite à s’appliquer avec toute la rigueur nécessaire pour mettre un coup d’arrêt à ces pratiques. Dans le long terme, ces jeunes musulmans doivent surtout être plus ardemment formés à notre culture et à l’esprit critique de notre civilisation.

C’est l’échec de l’Education nationale de n’y être pas parvenu. Alors il faut peut-être changer de modèle scolaire, démembrer le Mammouth, supprimer le statut de la fonction publique qui protège les mauvais enseignants au détriment des meilleurs. La liberté scolaire, l’émergence de nombreuses école privées, leur concurrence avec le public qui ne serait plus tenu par une carte scolaire… devraient concourir à l’amélioration du système. Mais il faudrait surtout beaucoup d’autorité et de fermeté et plus encore de temps et d’excellence pour que les enseignants, mieux payés mais plus présents, enthousiasment leurs élèves et les convainquent des bienfaits d’une société ouverte.

Quoi qu’il en soit, il n’est plus possible de tolérer la répétition de tels actes sauf à susciter une rébellion du peuple français. Ce qui exige aussi un contrôle beaucoup plus strict des canaux de l’immigration ainsi qu’une sévérité sans faille à l’encontre de ceux qui ne respecteraient pas nos règles.

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