2024, l’année fatale pour la République islamique d’Iran ?

Pour le grand reporter franco-iranien Emmanuel Razavi, l’année 2024 marque l’affaissement incontestable de la République islamique d’Iran, alors que les mollahs sont en proie à une contestation populaire sans précédent, et qu’ils ont subi les défaites historiques de leurs proxys et de leur allié syrien, le tyran Bachar el-Assad. Selon lui, il appartient désormais à la communauté internationale d’aider les Iraniens à mettre un terme à 45 ans d’une théocratie religieuse sanglante, qui martyrise sa population et sème le désordre au Moyen-Orient.


Un Iranien sur deux qui vit en dessous du seuil de pauvreté ; des villes sans électricité, une pénurie d’eau potable qui touche deux tiers du pays, des banques et des administrations qui restent portes closes, des policiers qui ne prennent plus leur service et des usines, comme le bazar de Téhéran, poumon économique du pays, quasiment à l’arrêt.

Voilà où en est la République islamique d’Iran, en cette fin d’année 2024.

Le régime des mollahs, qui s’est construit sur la terreur, est à l’agonie. En interne, ses dignitaires sont divisés. Il y a d’un côté les conservateurs, qui continuent de prôner la destruction d’Israël et le jihad mondial. De l’autre, les soi-disant « réformateurs », qui tiennent le business de la drogue et considèrent que la fuite en avant des durs est mauvaise pour les affaires, alors même que depuis l’élection à la présidence de leur chef de file, Massoud Pezeshkian, les bourreaux de la sinistre prison d’Évin, au nord de Téhéran, n’ont jamais autant pendu.

Entre les deux, le Corps des Gardiens de la Révolution Islamique, bras armé du régime, dont plusieurs officiers sont emprisonnés depuis le mois de mars pour avoir critiqué le Guide suprême Ali Khamenei, quand d’autres ont fait défection.

Et puis il y a les proxys : Ceux du Hamas et du Hezbollah, qui formaient il y a encore quelques mois le socle de « l’axe de la résistance », ont vu leurs états-majors réduits en lambeaux, leurs miliciens blessés ou abattus par milliers lors des opérations de Tsahal à Gaza et au Liban.

Les Houthis du Yémen, qui ont également essuyé des frappes américaines, puis israéliennes, les 21 et 26 décembre, vivent quant à eux sous la menace d’une attaque israélienne de plus grande ampleur …

Sans parler de la chute, si rapide, du tyran syrien Bachar el-Assad, allié fidèle des islamistes iraniens. « Un effondrement qui rappelle celui du mur de Berlin en 1989 », selon les mots d’un proche conseiller du Prince Reza Pahlavi, chef de l’opposition iranienne en exil.

Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que prise entre une contestation populaire sans précédent sur le plan intérieur, son incapacité à entretenir les infrastructures énergétiques du pays, les défaites successives de ses proxys à Gaza, au Liban et en Syrie, la République islamique d’Iran est à bout.

« Le moment est historique ! Les Iraniens ont le devoir de se coordonner pour faire tomber le régime. C’est maintenant qu’il faut agir », me confiait il y a quelques jours, avec gravité, un cadre important d’une organisation kurde iranienne, depuis les cimes enneigées de l’Elbourz.
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