«Contrairement aux États-Unis, le droit à l'avortement n'est pas menacé en France» - Par Gilles William Goldnadel

L'émoi provoqué par l'arrêt de la Cour Suprême américaine ne doit pas nous faire oublier que notre pays ne remet pas en question ce droit, explique l'avocat qui pointe du doigt «l'illogisme déraisonnable» des commentaires sur cette décision de justice.

Mon lecteur ne sait que trop combien je vitupère l'époque. Combien je la tiens pour déraisonnable pour raison idéologique. L'expression étant euphémique. Un exemple, pris parmi cent, parce que le plus récent.

Cette tempête causée par l'arrêt rendu par la Cour Suprême américaine en matière d'avortement qui a atteint en un instant les rives de la Seine. Il n'est pas dans mon intention d'en discourir juridiquement ou politiquement sur le fond. Mon propos est de montrer l'irrationalité ou la singularité des commentaires en France.

Tout d'abord, il est paradoxal qu'une jurisprudence étrangère fasse couler plus d'encre que la loi récente française en la même matière. On sait que la précédente chambre, emmenée par des féministes de gauche avait, le 2 mars 2022, en dépit des préventions présidentielles, décidé de porter jusqu'à la quatorzième semaine la possibilité de recourir à l'interruption de grossesse. D'aucuns, pourtant résolument favorables à cet acte, avaient considéré qu'une telle extension constituait une violation de l'esprit d'équilibre de la loi Veil. Ils s'appuyaient pour le penser sur les répugnances d'une partie du corps médical à intervenir à un moment où la formation du fœtus oblige parfois à broyer au moyen d'une pince les os de la cage cervicale déjà constituée.

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