La Religion écologiste: Les douze mensonges du GIEC - De Christian Gérondeau





La COP 26 ne s’est pas achevée à Glasgow comme prévu. Son Président le Britannique Alok Sharma avait martelé qu’il fallait « ranger le charbon dans les livres d’histoire », précisant : « il faut cesser d’avoir recours au charbon, et par ailleurs cesser toute subvention aux énergies fossiles… ».
Tout paraissait réglé pour un vote sans histoire, lorsque le samedi 13 novembre, une heure avant la clôture de la conférence se produisit un évènement sans précédent. Le représentant de l’Inde, son ministre de l’environnement Bhupender Yadav, déclara que son pays n’acceptait pas la rédaction prévue et en proposait une autre ainsi énoncée : « Il faut aller vers les technologies propres, y compris en intensifiant les efforts pour réduire progressivement l’énergie au charbon et éliminer progressivement les subventions inefficaces aux combustibles fossiles… ». Le Ministre Indien fit valoir dans la foulée que la Chine appuyait la suggestion de l’Inde.
Il n’y a pas besoin d’être grand clerc pour comprendre que le nouveau texte, rédigé dans les termes typiques des « résolutions » onusiennes, n’engage plus personne à rien. Autrement dit, deux des principaux émetteurs de CO2, l’Inde et la Chine ont clairement déclaré qu’ils refusent, pour l’instant, de renoncer au pétrole et au charbon. Quelles vont être les conséquences pour l’Europe et la France ?


Il est difficile de croire qu’un organisme international officiel mente effrontément.

C’est pourtant ce que fait le GIEC, émanation des Nations-Unies censées représenter l’intérêt de l’Humanité. Il l’a fait lorsqu’il a déclaré en 2011, dans un rapport fondateur, que l’humanité pourrait se passer des énergies fossiles en 2050, alors que toutes les projections officielles montrent que les éoliennes et les panneaux photovoltaïques ne pourront répondre au mieux à cette date qu’à 10 % des besoins mondiaux et que les énergies fossiles en représenteront toujours près de 80 %. Il faut dire que l’auteur de ce rapport était un écologiste allemand, “Coordinateur international de Greenpeace pour les questions climatiques“ et rémunéré par l’industrie photovoltaïque.
Pourtant, ce rapport a bouleversé l’économie mondiale en faisant croire qu’il serait possible de se passer à court terme du pétrole, du gaz naturel et du charbon alors que les pays pauvres ne cessent de proclamer qu’ils en ont un besoin impératif pour sortir leurs populations de la misère, comme nos pays l’ont fait autrefois.

Un discours écologiste faussé empêche donc des centaines de millions de personnes d’accéder au développement.

D’autres mensonges, tout aussi grossiers, concernent l’évolution de la température terrestre, la montée supposée des eaux, la survie de la faune et de la flore, etc… Ils sont mis au jour, un par un, dans ce livre.

En réalité, les Nations Unies ont été prises en mains depuis trente ans par les grandes ONG écologistes, tout particulièrement par les “Verts” allemands et, malheureusement, les dirigeants français ont cédé devant les absurdités venues d’outre Rhin.

Il est temps que le pays de Descartes porte à nouveau la voix de la raison face à un monde qui l’a perdue et qui désespère.

Ingénieur polytechnicien, Christian Gerondeau travaille sur les questions environnementales depuis plus de dix ans et a publié de nombreux ouvrages très remarqués dont récemment La religion écologiste (L’Artilleur, 2021).








1) Narendra Modi, Premier Ministre indien, a constaté que « plus de 500 millions d’Indiens n’ont pas accès à des sources d’énergie propre pour faire la cuisine et des centaines de milliers de femmes et d’enfants en meurent chaque année ». Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, quatre millions de personnes meurent chaque année dans le monde du fait des émanations des foyers intérieurs où, en l’absence d’électricité, leur cuisine est faite. C’est la première cause de mortalité mondiale.

2) L’espérance de vie humaine est d’autant plus élevée que la consommation d’énergie est plus grande, comme en attestent les statistiques par pays. Accroître le recours aux énergies fossiles, c’est sauver des vies. Aussi le 13 novembre 2021, dernier jour de la « COP 26 » de Glasgow, l’inde, suivie par la Chine, a-t-elle refusé de signer le communiqué final qui exigeait de « cesser d’avoir recours au charbon ». Le charbon est en effet pour ces deux pays la première source d’électricité et la moins chère. Ils ne peuvent s’en passer pour sortir de la pauvreté. Ils multiplient donc les centrales électriques au charbon.

3) L’énergie, en particulier l’électricité, est indispensable au développement économique. Les pays en développement, déjà à l’origine des deux tiers des émissions mondiales de CO2, continueront à accroître leurs émissions. La baisse éventuelle des émissions européennes, actuellement inférieures à 10 % des émissions totales, ne pourra pas compenser la hausse de celles des pays en développement. Les émissions humaines continueront de s’accroître. La « neutralité carbone » de la planète, c’est-à-dire l’arrêt des émissions humaines, est une utopie. D’ailleurs pour l’Agence Internationale de l’Energie, qui cumule les prévisions de tous les pays, les émissions vont croître de 15 % d’ici 2030.

4) Les énergies fossiles représentent 80 % des sources d’énergie de la planète (88% pour la Chine). Les barrages et le nucléaire les complètent. Les énergies éolienne et solaire, dites renouvelables, n’en représentent que 2 %. Pour la production d’électricité leur intermittence oblige de les doubler par des centrales à gaz ou à charbon devant être rapidement mises en production quand le vent ou le soleil disparaissent. Quelle que soit la croissance de ces énergies dites renouvelables, elles resteront à moins de 10 % des ressources énergétiques mondiales. L’Agence Internationale de l’Energie prévoit 75 % d’énergies fossiles en 2040. Et pourtant le GIEC affirme que « près de 80% de l’énergie mondiale pourraient être procurés en 2050 par les énergies renouvelables ». C’est un mensonge.

5) En 1972 le Club de Rome prévoyait l’épuisement des gisements de pétrole en 2000. En réalité, les réserves prouvées sont actuellement de 50 ans d’une production qui a doublé. Outre les réserves prouvées, on peut compter sur l’amélioration des techniques d’extraction et le développement du pétrole et du gaz de schiste. Mais le gouvernement français a interdit qu’on connaisse les ressources potentielles de la France dans ce domaine ! Les réserves de charbon sont supérieures à 130 ans de production. La crainte de l’épuisement rapide des sources d’énergie n’est pas justifiée.

6) La hausse du niveau des mers (3mm par an, soit 30 cm par siècle) ne fait pas reculer les côtes rocheuses. Le recul de certaines côtes non rocheuses serait peut-être de 20 mètres en un siècle. Cependant le delta du Gange s’étend chaque année. La crainte de millions de « réfugiés climatiques » n’est pas justifiée.

7) Au rythme actuel de la hausse de la température de l’atmosphère (0,6 °C par siècle), la température de l’atmosphère sera en 2050 de 1,3 °C supérieure à celle de 1850, soit en-dessous de la limite basse de 1,5 °C visée par l’accord de Paris. Il n’y a pas d’« urgence climatique ».

8) Le taux de croissance actuel de la température est nettement inférieur à celui des périodes de la dernière déglaciation où il croissait le plus.

9) Les émissions humaines de CO2 (1% chaque année du stock de CO2 que contient l’atmosphère) sont en grande partie absorbées par les océans et la végétation. Il n’en reste dans l’atmosphère qu’une faible partie.

10) Les subventions aux transports ferrés, aux transports publics et aux énergies renouvelables sont la cause de 40 % de la dette française, de l’augmentation de 60 % du tarif de l’électricité pour les ménages et de son futur doublement. La lutte contre le réchauffement a de graves conséquences économiques pour notre pays comme pour ceux qui le suivent.

11) La taxe carbone destinée à réduire les émissions de CO2 est sans justification.

12) Affirmer que 97 % des scientifiques du climat approuvent les thèses du GIEC est un mensonge éhonté. En effet l’étude utilisée pour soutenir cette affirmation indique qu’au contraire la plupart des scientifiques n’ont pas d’opinion sur la cause du réchauffement et 3% seulement pensent qu’elle est entièrement humaine.

Les arguments de Christian Gérondeau contre les mensonges du GIEC sont simples et convaincants. On peut cependant lui reprocher son excessive modestie. Bien que polytechnicien, il n’ose pas aborder les sciences du climat, c’est-à-dire l’étude des phénomènes climatiques, en effet complexes et relevant de nombreuses disciplines scientifiques. Il ne dénonce donc pas le principal mensonge du GIEC : la responsabilité intégrale de l’humanité dans le réchauffement. Il écrit même qu’il est « irresponsable de disposer d’une entière certitude » à ce sujet. Le doute est une attitude scientifique. Mais il ne doit pas cacher le mensonge.
Certes Christian Gérondeau mentionne le professeur Steven Koonin et le titre fort critique de son livre (« unsettled ? », c’est-à-dire une science du climat non établie, contestable). Mais il pourrait rappeler que ce professeur, doyen de la célèbre université Caltec, auteur d’un manuel réputé sur les modèles, conseiller climat de Barak Obama, puis responsable de sa politique climatique comme sous-secrétaire à l’énergie, est l’un des climatologues les plus compétents. Son livre conclut que les modèles climatiques servant aux prévisions du GIEC ne sont pas fiables et qu’en 2100 l’influence des émissions humaines sur le climat sera « minime ».
Le GIEC affirme que 44 % des émissions humaines resteront perpétuellement dans l’atmosphère, alors qu’il n’en restera à terme que 2 %. Ces 2 % sont la part du carbone terrestre contenue dans l’atmosphère sous forme de CO2, 98 % des émissions ayant été absorbés par les océans, la végétation et les sols.
Christian Gérondeau pourrait aussi dénoncer un mensonge incroyable du GIEC, selon lequel l’augmentation de la température des océans tropicaux n’est en rien responsable de l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère. Tout buveur de bière sait bien que quand il remplit son verre l’augmentation de la température du liquide dégage une mousse de CO2. La hausse de la température des océans tropicaux est la cause principale de l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère (taux de corrélation très élevé de 0,86). Ce n’est pas l’accroissement du CO2 qui cause le réchauffement, mais le réchauffement qui cause l’accroissement du CO2.
Pour le GIEC, un « effet de serre » non défini ni mesuré absorberait une partie du rayonnement thermique infrarouge de la terre vers le cosmos, diminuant ainsi ce rayonnement. En réalité aucune diminution de ce rayonnement n’a été mesurée.
Ces mensonges du GIEC servent à affirmer l’influence sur le climat des émissions humaines, alors que cette influence est et restera négligeable.
En dépit de cette trop grande modestie scientifique le livre de Christian Gérondeau mérite d’être lu par tous ceux qui refusent le lavage de cerveau alarmiste que leur infligent à longueur de colonne et d’émission tous les croyants de la religion de la prétendue « urgence climatique ».


Les douze mensonges du GIEC sur le climat


Le livre de Christian Gerondeau, Les douze mensonges du GIEC, critique la religion écologique des représentants du groupe plus politiques que scientifiques, dans laquelle baignent des contre-vérités sur le climat. En découle un fanatisme apocalyptique autour du réchauffement de la planète, explique Gilles-William Goldnadel.

Je supplie mon lecteur, à qui on ne la fait pas, de lire l’ouvrage capital intitulé Les douze mensonges du GIEC de Christian Gerondeau (publié aux excellentes éditions de L’Artilleur). Il s’agit de la suite de son édifiante Religion écologiste dont j’avais fait la recension dans ces mêmes colonnes.

Que cette religion existe, je n’en doute plus depuis que j’ai rencontré l’une de ces prêtresses les plus fanatiques en la personne de Brune Poirson, à l’époque préposée ministérielle à l’environnement. Celle-ci a depuis abandonné la politique, ce qui n’est un drame ni pour elle ni pour nous. La scène se déroule sur LCI lors de l’émission animée avec subtilité par Audrey Crespo. Le temps est caniculaire. Nous sommes en juillet et non en janvier, mais la ministre, au rebours de nombreux scientifiques, veut y voir absolument un lien avec le réchauffement climatique. Voyant la dame déjà échauffée, je pèse chaque mot, qui pour être pondéré, est l’expression très exacte de ma pensée. « Madame, lui dis-je avec urbanité, je ne doute pas du réchauffement climatique. Je ne doute pas de la part humaine dans ce phénomène qui a commencé depuis longtemps et qui n’est pas le premier. Mais je ne sais la quantifier, et je doute que vous le sachiez. »

À cette tirade pourtant précautionneuse, la dame avait vu le diable, pour un peu, elle se serait signer. Comment osez-vous ? À la manière d’une Gretha Thunberg en plus vociférant encore. Comme je lui répliquais avec la causticité qu’on me sait, la dame tourna les talons. À peine arrivée à son ministère, la ministre publia un communiqué enragé dans lequel elle indiquait que les propos de Me Goldnadel étaient « criminels »… Pas moins. J’en profitais donc pour répliquer que preuve était faite que l’écologie politique, à la défaveur du réchauffement climatique, était devenu une religion révélée indiscutable dans ses dogmes et que toute personne qui oserait en questionner un seul, verrait ses propos criminalisés et lui-même traité en hérétique promis au bûcher des flammes du réchauffement climatique. Je ne suis pas sûr que la polémique qui a suivi ait grandement rajouté au prestige de la fulminante prêtresse.

C’est donc dans ce cadre d’intolérance religieuse que je souhaite vous présenter le dernier opus de Christian Gerondeau. Premier délégué ministériel à la sécurité routière. Ingénieur polytechnicien qui travaille sur les questions environnementales depuis plus d’une décennie. Ainsi donc : Les douze mensonges du GIEC. Mais commençons par le treizième qui n’est pas répertorié : les “scientifiques du GIEC” n’en sont pas, mais seulement des représentants très politiques de chaque État auprès de l’ONU. Aréopage international dont on connaît la pertinence, l’objectivité, la compétence et l’efficacité. Qu’il s’agisse de l’OMS, du Conseil des droits de l’homme ou, tout simplement pour nous apporter la paix.

Lorsque Christian Gerondeau, à l’occasion d’une récente émission sur CNews invité par Ivan Rioufol, dénonça une série de contre-vérités sur le climat émises par le GIEC, la réaction des grands prêtres ne se fit pas attendre. La française Valérie Masson-Delmotte, vice-présidente du premier groupe de travail de l’organisme, dénonça immédiatement au CSA ce qu’elle considérait être « un ensemble spectaculaire de fausses informations à une heure de grande écoute » et c’est cette réaction outragée qui conduisit notre polytechnicien bien connu à préciser sa pensée documentée autant qu’argumentée dans son nouveau livre. Avant que de l’évoquer, un mot sur sa délatrice Masson-Delmotte. Celle-ci n’a pas hésité à participer à une émission organisée par un membre de l’extrême gauche médiatique avec Assa Traoré, réputée pour son goût de la vérité et sa modération. Les deux femmes se sont accordées à dire que « les questions de justice et le changement climatique étaient liés ». Ah bon ? Tout cela pour situer les tropismes idéologiques et la rigueur scientifique de la dame du GIEC.

Quant aux 12 mensonges dénoncés avec rigueur par l’auteur, je n’en retiendrai que deux : le GIEC affirme tout d’abord « que beaucoup de changements climatiques récemment observés sont sans précédents au cours des milliers sinon des centaines de milliers d’années écoulées ». Ce qui est contraire à toute réalité. Pour ne citer qu’un exemple, le grand glaciologue, Jean Jouzel, a relevé que les glaces du Groenland « ont été à l’origine de la découverte de 25 variations climatiques extrêmement rapides et importantes durant la dernière période glaciaire et lors de la déglaciation qui l’a suivie il y a 12 000 ans, avec des réchauffements pouvant atteindre 16 °C au centre du Groenland, survenus en quelques décennies et suivis de refroidissements plus lents ».

Or le GIEC lui-même reconnaît que le réchauffement de la planète « n’a pas excédé 1,1 °C depuis 1850-1900 », c’est à dire en plus d’un siècle. On est bien loin de 16 °C ! Ou est alors l’Apocalypse ? Mais que ne dirait-on pour faire peur aux gens ?

Le second des douze mensonges mis en morceaux par Gerondeau est tout aussi grossier. Depuis un rapport de 2011, le GIEC ne cesse de répéter que l’humanité pourra se passer des énergies fossiles dès 2050, les énergies renouvelables étant aptes à répondre alors à près de « 80 % des besoins de l’humanité ». Or il suffit d’additionner les prévisions pour 2040 des quelque 200 pays que compte le globe pour s’apercevoir que, loin de diminuer, le recours aux énergies fossiles va inexorablement s’accroître pour répondre aux besoins incompressibles des pays pauvres. Affirmer, comme ne cesse de le répéter le GIEC que les éoliennes ou le solaire, intermittents de surcroît, pourraient les remplacer en 2050 tient du canular. Il est difficile de ne pas suivre notre auteur sur ce point comme sur les autres, tels que l’imaginaire montée des eaux ou la tout aussi fantasmatique multiplication des tornades, tempêtes ou inondations qui ont en réalité toujours existé.

La question est maintenant de savoir qu’elle va être la réaction du GIEC face à de telles accusations circonstanciées. Valérie Masson-Delmotte traînera-t-elle l’hérétique devant les tribunaux de la République, faute de justice ecclésiastique ? Nous l’attendons de pied ferme. Valérie, chiche ?


GIEC : "Il y a très peu de véritables experts en climat"


"Le GIEC n’est pas du tout un groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, juge Christian Gérondeau. Le titre du GIEC est faux, parce que le vrai titre du GIEC est en anglais. En anglais c’est IPCC, Intergovernmental Panel on Climate Change, il n’y a pas le mot expert", explique l’ingénieur polytechnicien.

"Ce ne sont pas des experts, ce sont des représentants des 195 gouvernements de la planète, explique l’auteur de Les douze mensonges du GIEC. Vous pensez bien que le Zimbabwe, le Paraguay, les îles Maldives, et je ne sais quel autre pays du monde, n'ont pas tous des experts en climat. C’est une spécialité très pointue, ces pays ont d’autres problèmes que d’étudier le climat, commente Christian Gérondeau. En réalité, il y a très peu de véritables experts. La tromperie, au départ, elle est là".

GIEC : "Ce sont des diplomates en réalité"

"Le vrai titre en anglais n’a pas le mot expert parce que ce ne sont pas des experts, répète-t-il. Ce sont des représentants qui votent pour approuver des rapports faits par des experts. Ce sont des diplomates en réalité. De temps en temps, il y en a un qui a une formation de scientifique".

"Un exemple très simple : qui est le président actuel du GIEC ? Personne ne le connaît, c’est un Coréen du Sud. Il est économiste et n’y connaît rien en climat. Qui était son prédécesseur, qui a été président du GIEC pendant 10 ans ? C’était un ingénieur des chemins de fer Indien, argumente l’ingénieur au micro de Sud Radio. En réalité, c’est une tromperie même que d'avoir mis le mot expert. Tout est là".

"L'organisme de départ (...) a menti en introduisant le mot 'expert' dans toutes les traductions"

"On fait croire que ce sont des experts alors que ce sont des représentants diplomatiques de tous les pays de la planète qui sont appelés à se prononcer sur des rapports d’experts, qui généralement font entre 3.000 et 4.000 pages, bourrés de graphiques et totalement illisibles par n’importe qui, certifie Christian Gérondeau. Personne ne peut les lire parce qu’il y a au moins 100 spécialités différentes. Et on les fait voter. C’est très amusant, il y en a qui votent ‘Tout à fait d’accord’, 'plutôt d’accord’, etc. Mais c’est une tromperie absolument incroyable parce que ce ne sont pas des experts".

"L’ancien président, qui était Indien, était ingénieur des chemins de fer, c’est très bien mais quel rapport avec le climat ? se demande l’ingénieur polytechnicien. Pour montrer la perversité, je me suis amusé à regarder la traduction en espagnol, en russe, je me suis arrêté là parce que l’Arabe et le Chinois je ne sais pas trop, mais vous retrouvez le mot expert. C’est fait exprès. L’organisme de départ, qui n’est pas un groupe d’experts, un panel qui représente les gouvernements, a menti en introduisant le mot expert dans toutes les traductions. C’est quand même extraordinaire", conclut Christian Gérondeau.

Cliquez ici pour écouter l’invité d’André Bercoff dans son intégralité en podcast.


Les 12 mensonges du GIEC sur le climat

Par Johan Hardoy

Ingénieur polytechnicien, Christian Gerondeau travaille sur les questions environnementales depuis plus de dix ans et a publié de nombreux ouvrages concernant l’écologie. Son dernier livre, Les douze mensonges du GIEC, décrit le déroulement de la COP 26 qui s’est déroulée à Glasgow en novembre 2021 puis entreprend de réfuter, en dénonçant les agissements du GIEC (un organisme politique qui affirme parler « au nom de la science »), les « douze contrevérités majeures qui constituent le socle de la religion écologiste qui règne aujourd’hui en Occident ».

Le grand schisme survenu à Glasgow

La dernière « Conference of Parties » (COP) ne s’est pas achevée comme prévu. En effet, alors que la présidence britannique s’attendait à ce que la déclaration finale entérine la « fin du charbon », le représentant indien a finalement obtenu, avec l’appui chinois, la rédaction d’un texte non contraignant.

En conséquence, les deux pays les plus peuplés du monde continueront à émettre du CO2, contredisant définitivement les résolutions solennelles des 25 COP précédentes.

Ces dernières n’avaient d’ailleurs pas empêché les besoins en énergie mondiaux, et donc les émissions de CO2, de croître régulièrement. Pour les uns, l’humanité se dirige vers le gouffre avec un réchauffement de 2,7° C d’ici la fin du siècle, mais pour les autres, principalement situés dans les pays en développement, les énergies fossiles demeurent indispensables pour sortir de la pauvreté.

Par ailleurs, le stock de CO2 atmosphérique s’élevant actuellement à 3 200 milliards de tonnes et les flux des pays développés n’accroissant celui-ci que de 5 milliards de tonnes par an, les efforts de ces derniers pour réduire leurs émissions ne peuvent avoir aucun effet significatif sur le climat, si tant est que celui-ci dépende réellement dudit stock.

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