L’affaire du climat et du CO2 expliquée simplement - Par Luc Bellair

Tout le discours de la propagande écologiste repose sur l’idée que le gaz carbonique émis par les activités humaines provoque une dangereuse augmentation des températures.


  1. Or la température n’a pratiquement pas augmenté depuis 20 ans (sauf des épisodes temporaires dans le Pacifique de type El Niño).
  2. De 1850 à 2020 elle a augmenté en 170 ans de 1 degré.
  3. Il n’y a pas de preuve scientifique démontrant que l’augmentation du CO2 soit l’unique et même principale cause de cette augmentation de température.
  4. En effet les études Loris-Jouzel sur les carottages antarctiques montrent sur 400000 ans que les augmentations de températures précèdent les augmentations de CO2.
  5. De même, au 20eme siècle, plusieurs épisodes ont vu la température baisser alors que le CO2 augmentait (1880 à 1910 où surtout 1945 à 1975).
  6. L’alarmisme ne repose que sur des modèles qui ont montré jusqu’ici, sur 30-40 ans, qu’ils sont notoirement faux : ils sont incapables de prévoir les périodes de relative stagnation des températures, comme durant ces 20 derniers années. Ils augmentent considérablement l’influence du CO2 sur la température. Les prévisions des plus alarmistes sont les seules reprises par les médias.
  7. Comme l’argument du réchauffement climatique ne fonctionnait pas, les alarmistes ont inventé le dérèglement climatique.
  8. Or il n’y a pas de règle, de référence en matière de climat. Il n’y a pas de climat idéal. Le climat a toujours changé avec des périodes froides et chaudes. Par exemple, les règnes de Louis XIII et Louis XIV ont été une période froide. En revanche, la période de l’an 1000 à 1350 a été une période chaude. De même 1000 ans avant.
  9. On explique que les cyclones et les tornades sont devenues plus nombreux et plus violents : les observations montrent en fait une légère baisse.
  10. De même on nous explique que des îles du Pacifique sont ou vont être submergées. Il est certain que les îles affleurant le niveau de la mer ont des problèmes lors de tempêtes car, lors des dépressions qui les causent, la baisse de pression a tendance à aspirer la mer. L’observation montre qu’aucune île du Pacifique n’est en danger. Il faut cependant avoir la sagesse de ne pas construire sur la plage.
  11. De même le trait de côte est modifié par la mer. Ceci est vrai et l’a toujours été, y compris sous nos latitudes. Les marées et tempêtes ont toujours attaqué les côtes fragiles sableuses et calcaires. C’est normal.
  12. Nous sommes dans une période de léger réchauffement qui suit une période froide et la mer se dilate. Elle monte de 2 cm par décennie. Rien à voir avec les prévisions apocalyptiques d’Al Gore (prix Nobel d’opérette) qui, pour faire peur, annonçait une augmentation de 6-7 m en fin de siècle.
  13. On est dans une période où la banquise de l’ Arctique régresse, favorisant la circulation maritime au nord de la Sibérie et raccourcissant le transit Pacifique/Atlantique d’une quinzaine de jours.
  14. En revanche la masse de glace est globalement stable en Antarctique, même en tenant compte de la régression de la péninsule Ouest, en face de la Terre de Feu chilienne.
  15. De même les glaciers continentaux reculent actuellement, comme dans les Alpes, où ils découvrent les restes de maisons du moyen âge englouties durant le petit âge glaciaire. Ce recul n’est pas une nouveauté. Les neiges du Kilimandjaro, qui culmine à 5900m, soufrent mais ne disparaissent pas. Elles sont victimes non pas du réchauffement, mais de la déforestation à sa base, source d’humidité qui, avec les vents dominants, réduit les chutes de neige à son sommet. Les alarmistes sont même allés jusqu’à prétendre que les glaciers de l’ Himalaya, le château d’eau de la Chine et l’Inde, allaient disparaître en 2035. Tellement outrancier qu’ils ont reconnu leur erreur.
  16. Le sort des ours blancs que nos enfants adorent sous forme de gros nounours n’est pas problématique, contrairement à ce nous racontent les alarmistes. Il a même quintuplé depuis 1950 passant de 5000 à 25000 aujourd’hui, notamment avec la réglementation de la chasse.
  17. C’est l’apparition de la vie dans les océans, avec les stromatolithes il y a plus de 3 milliards d’années, qui a fait baisser la concentration en CO2, car l’atmosphère était alors extrêmement chargée en CO2. Le CO2 était transformé en calcaire qui se déposait dans les profondeurs, ce qui a constitué les reliefs calcaires actuels. En prime, l’oxygène augmentait peu à peu. L’interaction entre les océans et l’atmosphère a un rôle fondamental. Cette dernière, il y a 600 millions d’années, contenait 20 fois plus de CO2 qu’aujourd’hui. Du temps des dinosaures, entre 150 à 60 millions d’années, il y avait 5 fois plus de CO2. La végétation exubérante permettait la vie de ces monstres qui pesaient jusqu’à 100 tonnes et mesuraient jusqu’à 30 mètres.
  18. Alors, la Terre et l’humanité sont-elles aujourd’hui en danger ? La température peut-elle s’emballer ? C’est ignorer le rôle remarquable et peu connu joué par la vapeur d’eau dans l’atmosphère. Cela vaut qu’on s’y arrête un peu. En effet la vapeur d’eau joue le rôle d’un thermostat de notre atmosphère. Comment ? La chaleur du soleil fait évaporer la surface des océans qui couvrent 70% de la Terre. Un gramme de vapeur d’eau, constitué de molécules “très agitées”, contient 500 fois plus d’énergie que le gramme d’eau liquide, dont les molécules sont beaucoup plus “calmes”, qui lui a donné naissance. La vapeur d’eau est transportée par les vents jusqu’aux endroits où elle va être entraînée verticalement en particulier sur les continents. L’air chauffé au contact des sols s’élève. C’est la convection qu’utilisent les planeurs pour parcourir des centaines de kilomètres. En s’élevant, l’air diminue de pression et se refroidit. Il perd 6 à 7 degrés tous les 1000m. Et la vapeur d’eau se condense pour former des nuages qui peuvent s’élever très haut dans la zone intertropicale. Le retour de l’eau vapeur à l’eau liquide restitue en altitude l’énergie accumulée lors de l’évaporation. Un gros cumulus pèse 80 tonnes et contient autant d’énergie qu’une bombe atomique ! Les très gros cumulus, les cumulo-nimbus, sont la terreur des avions de ligne qui les contournent grâce à leurs radars météo. Les colonnes d’air ascendantes peuvent y monter à 100 km/h. En altitude, jusqu’à 15-18000 mètres, la chaleur peut ainsi s’évacuer vers l’espace. Si la température de surface augmente, ce phénomène régulateur d’évaporation-convection-condensation, le cycle de l’eau, s’accélère.
  19. On peut mettre des équations et des chiffres sur ces phénomènes qui ont des bases scientifiques bien connues.
  20. La physique de l’atmosphère dispose de plusieurs disciplines comme la spectroscopie qui permet de comprendre l’agitation moléculaire causée par les rayonnements infrarouges. Elle montre que le rôle du CO2 est très marginal par rapport à la vapeur d’eau. Les molécules de CO2 sont en moyenne 100 fois moins nombreuses que les molécules de vapeur d’eau. Le CO2 n’est pas le gaz à effet de serre redoutable dont on nous parle. C’est essentiellement la vapeur d’eau qui capte les infrarouges de basse altitude et qui, comme on l’a vu, les évacue en haute altitude.
  21. Maintenant il faut ajouter, pour finir, que non seulement le CO2 n’est pas toxique à la dose actuelle. Elle a augmenté d’1/10000 en un siècle (une molécule de CO2 pour 10000 molécules composant l’air), passant de 3/10000 à 4/10000. Dans les sous-marins on est souvent à 50/10000. La dose toxique est 25 fois plus élevée (100/10000). Les astronautes d’Apollo 13, en détresse, ont survécu à un pic de près de 600/10000!
  22. Au contraire, le CO2 de l’air, grâce à la chlorophylle des feuilles qui permet la photosynthèse, est transformé en sucre par la formule : eau + CO2 + rayons du soleil donnent sucres + oxygène. Le CO2 est la nourriture de base des plantes. Les animaux mangent les plantes, nous mangeons les plantes et les animaux, et ainsi le carbone de notre corps vient du gaz carbonique de l’air.
  23. Le CO2 est donc le gaz de la vie. Son augmentation contribue à l’amélioration des rendements agricoles et à la nourriture de plus d’un milliard d’être humains. Nous avons de la chance qu’il ait augmenté, car s’il avait diminué de moitié par rapport à 1850, les plantes et donc la vie auraient pratiquement disparu de la surface terrestre. Le pire cataclysme qu’on puisse imaginer.
  24. Les alarmistes n’expliquent la faible augmentation de température que par le CO2. Ils ignorent ou font semblant d’ignorer le rôle fondamental du Soleil. Son influence est nette avec les variations de l’orbite de la Terre et de l’inclinaison de son axe de rotation. Mais il y a probablement aussi l’influence des variations du champ magnétique du soleil. Quand il est fort, il réduit la pénétration des protons cosmiques dans les basses couches. Quand il est faible, ces particules électrisées pénètrent jusqu’à ces basses couches avec une influence possible sur l’ennuagement. Cette théorie, de plus en plus crédible, dit : Soleil peu actif, plus de nuages bas, baisse des températures. Au contraire, Soleil actif, moins de nuages bas, hausse des températures. La science progresse. Des milliers de scientifiques exigent débat et confrontation, et rejettent l’arrogance des climatologues autoproclamés.
  25. En partant des données les plus récentes de l’IPCC-GIEC, si on se fixait, à partir d’aujourd’hui et au niveau de chaque pays du monde, d’atteindre zéro émission de CO2 en 2050, nous démontrons par un calcul simple de type flux / stock, que le gain sur la température serait de 0.2 degrés pour un coût pharamineux qui serait de plus de 150000 milliards de $ (selon la Bank of America) ! La contribution de l’Europe serait de 0.02 degrés, et celle de la France de 0.002 degré, soit 2 millièmes de degré, gain tellement insignifiant qu’il serait lui aussi non mesurable. Comment certains peuvent-ils défendre cette politique à la mode aussi absurde, sinon par manque de réflexion ou incompétence ? A moins que ce soit pire ? Ce qui serait mesurable, en revanche, ce serait la catastrophe économique et sociale engendrée par cette politique suicidaire”.

Voici donc résumé de manière aussi simple que possible l’affaire du climat et du CO2. On peut bien sûr l’expliquer de manière plus compliquée, mais elle n’en sera qu’apparemment plus scientifique.

On peut se demander pourquoi certains scientifiques, sollicités et cooptés par le GIEC, organisme de l’ONU très politisé, trompent les populations de manière aussi outrancière. Il s’agit d’une minorité agissante mue par une idéologie de plus en plus évidente et qui pervertit la science. C’est un autre sujet …

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