Bruno Retailleau : «Cette crise sonne la défaite du progressisme»

LE FIGARO. - Le premier ministre Édouard Philippe a dit que cette crise allait révéler ce que «l’humanité a de plus beau et de plus sombre». Qu’avez-vous vu pour l'heure ?
BRUNO RETAILLEAU. - Le plus sombre, ce sont les morts évidemment. Mais je voudrais retenir le plus lumineux : la générosité de nos compatriotes, la combativité de tous ces Français modestes qui, aujourd’hui, sont en première ligne. Aides-soignantes, caissières, chauffeurs routiers agriculteurs : ce sont eux aujourd’hui les premiers de cordée, ceux qui tiennent à bout de bras la corde de l’activité. Puisse cette leçon de dignité être aussi, pour certains, une leçon d’humilité.
Qu’allez-vous apprendre de cette épreuve de confinement ?
Le confinement nous apprend beaucoup de notre modernité. Depuis tôt le matin jusqu’à tard le soir, nous sommes reliés au monde grâce au numérique. Je suis devenu incollable sur les qualités et les défauts respectifs d’une dizaine d’applis de réunions à distance ! Ces technologies bouleversent les conditions de la conversation civique. Mais nous voyons bien que rien ne remplace un contact physique, une réunion «à l’ancienne». Certes nous communiquons, mais nous ne nous parlons pas vraiment. Et puis dans cette assignation à résidence, nous redécouvrons l’importance des nôtres, du cercle familial, de la demeure. Dans le «restez chez vous», il y a comme un pied de nez au mouvement perpétuel de notre époque.
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