Matthieu Creson : Crise du Covid-19, une conséquence de l’ « horreur libérale » ?

De plus en plus de voix s’élèvent dans le paysage politique français pour imputer la crise sanitaire que nous traversons aux ravages supposés du libéralisme « sauvage ». Ce pauvre libéralisme, déjà si malmené pendant des décennies par nos politiques de tous bords, alors même qu’il a permis à des millions de gens de par le monde de sortir de la pauvreté, se voit donc ici asséné un énième coup de massue idéologique. De l’extrême gauche à l’extrême droite, nous avons repris presque à l’unisson le vieux couplet antilibéral, cette misérable loque intellectuelle, dont on peine à comprendre comment elle existe toujours, alors que tous les modèles d’économie collectiviste et administrée ont lamentablement échoué au XXe siècle.

Le populisme droitier, dernier avatar de la passion antilibérale

Ainsi Hervé Juvin écrit-il par exemple dans le numéro d’avril du magazine Causeur : « L’ouverture, le métissage (sic), les délocalisations, les privatisations conduisent au sous-développement social et politique des nations qui s’y abandonnent, ou leur sont soumises. […] Que reste-t-il d’un État qui ne préfère pas les siens, d’une nation qui ignore le citoyen au nom de l’individu ? » L’actuel populisme droitier, dernier avatar de la passion antilibérale, tient tout entier dans ces quelques lignes : les nations doivent se replier sur elles-mêmes, retrouver le sens de la « préférence nationale », et écraser l’infâme individu, qui n’est acceptable que dans la mesure où il se réduit à sa seule fonction de citoyen.

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