Philippe Bilger : Un pouvoir dépassé ou pour demain ?

Ce n'est pas désobliger le gouvernement qui fait ce qu'il peut que de soutenir que ses orientations et les modalités de son action ne sont ni limpides ni rassurantes. Pour moi en tout cas, sans être impatient de me déconfiner, la période à venir, par son imprécision et le mélange qu'elle va engendrer entre liberté et contraintes, m'angoisse davantage que l'obligation consentie par la plupart de demeurer chez eux par sauvegarde.

J'ai l'impression, si j'analyse bien la stratégie sanitaire du pouvoir, qu'il s'efforce à la fois d'indiquer l'essentiel (le respect des gestes barrières) et de ne pas s'interdire des variations en s'adaptant à l'évolution de l'épidémie. Une synthèse en quelque sorte entre injonctions (mais si vite annulées parfois, comme pour les personnes âgées) et pragmatisme. Cette démarche n'est pas absurde mais pourquoi donne-t-elle le sentiment aussi que, dépassée par la gestion du fléau, elle a pris le parti de nous laisser faire ?

Ou alors convient-il de se féliciter d'une configuration qui pourrait apparaître comme une esquisse positive pour le futur ?
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