Maxime Tandonnet : «Le confinement est-il vraiment légitime? Voilà qui n’a rien d’évident»

«La liberté d’aller et venir est le signe extérieur des régimes libéraux, selon le professeur de droit Georges Burdeau. Manifestation essentielle du principe général de liberté inscrit dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, elle fait partie des attributs élémentaires qui font de l’homme un être libre. Elle correspond en effet à la première image que l’on peut se faire de l’homme libre, sans chaîne», lit-on dans le manuel Droit des libertés fondamentales (Dalloz, 2012).
Le confinement obligatoire à domicile de l’ensemble de la population d’un État, assorti d’une stricte réglementation des sorties autorisées et de sanctions sous le contrôle des forces de l’ordre, est une situation profondément atypique dans l’histoire des démocraties libérales. Il n’existe pas d’équivalent historique, même dans les périodes les plus sombres. Le confinement autoritaire de la population n’est ni plus ni moins qu’une suspension de la liberté, en tant que principe fondateur du monde contemporain, pour lequel des millions de personnes ont donné leur vie par le passé. Que plusieurs autres pays aient adopté la même mesure n’y change rien. L’assignation à résidence collective n’a strictement rien à voir, dans l’ordre de la gravité, avec des mesures de bon sens comme les fermetures d’école ou de lieux publics, qui, elles, ne touchent pas une liberté aussi vitale que celle d’aller et venir.
Lire la suite sur LeFigaro.fr
https://pourunenouvellerepubliquefrancaise.blogspot.com/https://grandeschroniquesdefrance.blogspot.com/https://parolesdevangiles.blogspot.com/https://raymondaronaujourdhui.blogspot.com/

#JeSoutiensNosForcesDeLOrdre par le Collectif Les Citoyens Avec La Police