Jean-Pierre Le Goff: «Sortir d’un intermonde angoissant et bavard»

Avec la pandémie et le confinement généralisé, nous sommes entrés dans un univers anxiogène et étrange qui nous confronte au tragique de l’histoire et de notre condition dans des conditions nouvelles où l’événement est devenu inséparable des grands moyens d’information audiovisuels et des réseaux sociaux. Nous vivons en direct une tragédie qui produit des effets de sidération et de saturation. Cette situation rend problématique une juste mesure des choses en dehors de la confusion et du chaos.
Impression d’irréalité
Les rues désertes où résonnent de temps à autre les sirènes des ambulances, les mesures de «distanciation sociale», les contrôles des déplacements par la police créent un univers qu’on n’aurait jamais cru possible auparavant. Les reportages dans les unités de soins intensifs et dans les Ehpad où l’on meurt dans la solitude, les cercueils et les morgues improvisées accentuent la sensation de vivre un mauvais rêve. Par l’information en continu, que l’on soit ou non atteint par le virus, la souffrance et la mort entrent dans les foyers confinés et renforcent l’anxiété. Les informations officielles avec leur nombre quotidien de morts, d’entrées aux urgences et en réanimation, débités sur un ton neutre et froid, ont des allures de faire-part des pompes funèbres. De tous côtés, le monde semble courir à la catastrophe ; vous n’y pouvez rien mais vous êtes quotidiennement informé de son état critique. Que puis-je faire de toute cette «transparence»?
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