Chantal Delsol : « Le village global n’est pas une bonne idée »

Quand vous parlez de déclin de l’universel, vous évoquez notamment des principes comme les droits de l’homme ou la démocratie, que l’Occident croyait pouvoir partager à toute l’humanité dans une forme de messianisme séculier. Or, pourquoi parler d’universel alors qu’il s’agit, pour l’essentiel, de principes d’ordre procédural ? Le véritable universel n’est-il pas plutôt de nature métaphysique en nous renvoyant, par exemple, à l’idée de nature humaine ? 
La culture européenne a toujours cru, à tort ou à raison, que ses principes étaient ceux de l’humanité entière. Elle s’est toujours crue universelle, depuis la démocratie de Périclès jusqu’à l’Évangile et plus tard les droits de l’homme. En somme, elle n’arrête pas d’apporter des « bonnes nouvelles » aux autres. Ce qui se passe au moment des droits de l’homme : l’Occident croit que ses principes rationnels (d’ordre procédural si vous voulez) sont universels, parce qu’elle pense que la raison est universelle (ce qui est à démontrer, car il y a plusieurs sortes de raison). On peut dire en effet que le véritable universel, s’il existe, est d’ordre ontologique ou anthropologique : il est ce que l’on trouve chez tous les humains, quel que soit le lieu et le temps, et c’est ainsi qu’on le reconnaît depuis que les dogmes théologiques ne font plus consensus. L’universel, s’il existe, se trouve dans la source visible (l’universel humain, dit Vico: le genre, la filiation, la mort), et non pas dans une rationalité décrétée par l’élite d’une époque, et qui sert de morale.
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