Afghanistan et biométrie : l’enfer du décor - Par Yannick Chatelain

Ce qui se passe en Afghanistan est là pour nous rappeler la face cachée de la biométrie.


Selon la définition de la CNIL :

La biométrie regroupe l’ensemble des techniques informatiques permettant de reconnaître automatiquement un individu à partir de ses caractéristiques physiques, biologiques, voire comportementales. Les données biométriques sont des données à caractère personnel, car elles permettent d’identifier une personne. Elles ont, pour la plupart, la particularité d’être uniques et permanentes (ADN, empreintes digitales, etc.).


Il n’aura échappé à personne que le marché de la biométrie se porte bien et joui d’un fort engouement car elle intéresse autant les entreprises que les États. Étant ici proposée au consommateur (cf. reconnaissance digitale) ou bien là imposée aux citoyens, elle ne cesse dans le même temps d’évoluer : cf. la biométrie comportementale.

De mon point de vue, elle est à ce jour la forme la plus poussée de la datazerisation des êtres humains que nous sommes. Pour les États elle est un outil de contrôle social à part entière. Le monde libre justifie naturellement son déploiement en avançant une meilleure sécurité de ses ressortissants.

À titre d’exemple, depuis le 2 août 2021 la nouvelle carte d’identité biométrique est entrée en vigueur en France afin de respecter la législation européenne. Elle est valable pour une durée de 10 ans. Le but affiché par le ministère de l’Intérieur est louable : lutter contre la fraude à l’identité.

Notez qu’à partir de 2031 il ne sera plus possible de voyager dans l’espace européen avec une ancienne carte. Les données personnelles contenues dans cette nouvelle carte d’identité sont stockées dans le fichier des titres électroniques sécurisés « TES », géré par le ministère de l’Intérieur.

En ces périodes troubles, la fuite en avant de la biométrisation de nos sociétés sur fond d’un marché économique à très haut potentiel pourrait ne pas poser questionnements… La triste situation observée en Afghanistan devrait pourtant réveiller les consciences. Sans pouvoir faire marche arrière toute, le drame potentiel du « pogrom biométrique » qui est redouté invitera tout homme de bien à se questionner sur le bénéfice/risque de la biométrie à outrance.

En Afghanistan il n’aura échappé à personne que l’heure est à l’urgence de l’exfiltration de tous les Afghans ayant aidé de près ou de loin la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS) ou International Security Assistance Force (ISAF) qui constituait la composante militaire de la coalition, et l’alliance du nord engagée jusqu’alors dans la lutte contre les talibans….

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