"Dernière crise avant l’apocalypse" - De Jean-Baptiste Giraud et Jacques Bichot
"Dernière crise avant l'Apocalypse" montre comment la crise sanitaire sera inéluctablement suivie d'une crise sociale et politique apocalyptique, car plus rien ne sera comme avant.
La fin du monde tel que nous le connaissons est programmée. Sauf si...
Cinq ans déjà que Taïwan est assiégé par l'Armée Populaire de Libération. Le blocus de la zone Asie-Pacifique par la VIIe flotte américaine coupe le monde en deux. Tout est rationné. On dénombre plus d'un milliard d'affamés dans le monde.
Les pays qui dépendaient du tourisme mondial sont retournés à l'âge de pierre. Il n'y a de toute manière plus d'avions pour voyager, le kérosène a été interdit en même temps que les voitures thermiques et les piscines chauffées. Avoir 18 °C chez soi en hiver est un délit.
En Europe, le chômage n'est plus un problème : avec un taux de natalité de 0,98 enfant par femme, c'est le plein emploi. Dix millions de millennials inutiles s'abrutissent de séries télévisées à longueur de journée. Le (petit) revenu universel, versé également aux retraités à la place de leur pension, est passé par là.
Des millions de vieux survivent reclus chez eux, condamnés à mourir sans soins, même palliatifs, le système de santé de Monsieur-tout-le-monde ayant, lui aussi, fait faillite depuis bien longtemps. La plupart ont dû brader leur patrimoine, quand il n'a pas été saisi ou taxé pour rembourser les milliers de milliards de dettes publiques. L'inflation a ruiné les rentiers qui restaient.
Les Allemands, les Italiens, les Français, mais aussi les Coréens ou les Japonais s'apprêtent à disparaître en tant que peuples-nations avant la fin du siècle. Laissant la place libre à d'autres.
Si on ose affronter la réalité des chiffres en face, ce scénario apocalyptique arrive sur le monde à la vitesse d'une météorite.
Dernière crise avant l'Apocalypse montre comment la crise sanitaire sera inéluctablement suivie d'une crise sociale et politique apocalyptique, car plus rien ne sera comme avant.
La fin du monde tel que nous le connaissons est programmée. Sauf si...
Le journaliste économique Jean-Baptiste Giraud (passé par BFM, TF1, Atlantico, RTL), qui a traîné ses guêtres rue de Musset (siège de l'UNI jusqu'au début des années 2000) sous François Mitterrand quand il avait 14 ans, et le professeur Jacques Bichot, docteur en économie et en mathématiques, qui a enseigné à la Sorbonne et à Lyon III à des générations de jeunes militants de l’UNI, et présidé pendant des années «Familles de France », viennent de sortir un livre au titre inquiétant : « Dernière crise avant l’Apocalypse ». Ils nous expliquent pourquoi il n’est malheureusement pas exagéré.
Vous prédisez l’apocalypse « si l’on ne fait rien ». N’est-ce pas exagéré ?
Nous sommes pères et grand-père. Cela ne nous amuse pas de tirer la sonnette d’alarme ainsi, et en particulier d’alerter les jeunes générations de l’ampleur des défis qu’ils auront à affronter demain, qui en réalité commence aujourd’hui. La crise provoquée par le Covid-19 a servi d’accélérateur et d’amplificateur, elle n’est pas la cause de la situation catastrophique dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui.
Prenez la dette. On ne peut pas impunément ajouter tous les ans 80 milliards d’euros de créances à rembourser dans 20 ou 30 ans, même quand « tout va bien» !
Les jeunes ne se préoccupent pas de la faillite annoncée du système de retraite. Sauf si on leur explique qu’ils risquent d’avoir demain leurs parents à charge !
Ils sont en revanche plus sensibles au drame de la faim dans le monde. Le nombre d’affamés devrait dépasser bientôt le cap du milliard après avoir reflué pendant des années. Les jeunes sont aussi particulièrement angoissés par l’idée que leur diplôme ne leur garantira pas à coup sûr un emploi demain, qui plus est intéressant et bien payé, en tout cas en France. D’où l’exode massif des jeunes cerveaux français à l’étranger ! L’OCDE décompte 3 millions de jeunes NEET (neither in employment or in education or training) en France. Et il y a, en vrai, 10 millions de sans-emploi en France, les « sans-dents » de François Hollande. Le revenu universel n’est évidemment pas la solution, le socialisme n’est pas la solution.
Le problème est-il seulement franco-français ?
Non bien sûr, et malheureusement. Nombre de pays occidentaux, mais aussi asiatiques par exemple, sont en train de se condamner. Même ceux dont l’économie se porte bien ! Pourquoi ? Tout simplement parce qu’ils ne font plus d’enfants. Il y a mille et une raisons pour lesquelles la natalité du Japon, de la Corée, de l’Italie, de l’Allemagne ou de la France (et la liste n’est pas exhaustive) sont non seulement en berne, mais dans le rouge vif du compteur. Ce n’est pas notre sujet. Ce qui compte désormais, c’est la relance de la natalité, « quoi qu’il en coûte », pour revenir au seuil minimal de renouvellement des populations, soit 2,05 enfants par femme. Tout de suite, pas dans 20 ans. Ce qu’il faut bien comprendre, c’est qu’un pays comme la Corée, pourtant ultra dynamique, qui ne fait que 0,98 enfant par femme, est condamné à vivre une situation apocalyptique à très court terme. Un tsunami de vieux, dont certains dépendants, va submerger une population de jeunes quadras et quinquas trop peu nombreux pour la prendre en charge d’un côté, et financer ses pensions de retraite de l’autre. Le Japon, qui n’est pas mieux loti, se dote de robots domestiques dédiés aux soins aux seniors dépendants. Pour l’Occident, l’ONU ne propose qu’une seule solution : l’immigration massive.
Pourtant, le déclin, voire la disparition des peuples européens, n’est pas inéluctable. Il suffit d’étudier la politique familiale instaurée récemment par l’abominable Viktor Orban. Les leaders européens feraient bien d’enlever leurs œillères plutôt que de lui chercher des crosses en permanence. Le problème c’est que plusieurs d’entre eux n’ont pas d’enfants… Ceci explique peut-être cela.
Qu’est-il possible de faire pour éviter cette apocalypse que vous annoncez ?
Mettre sur pause sa série sur Netflix, et accepter de regarder la réalité en face. Ce que nous annonçons dans notre livre, qui est en quelque sorte l’Anti-manuel de l’Apocalypse, c’est un tsunami qui va bouleverser nos sociétés telles que nous les connaissons.
Face à une grosse vague, il y a ceux qui grimpent au sommet d’un immeuble, ou d’une colline, et regardent la vague passer sous leurs pieds. Il y a ceux qui restent tétanisés ou incrédules, et sont malheureusement submergés. Il y a ceux qui courent dans tous les sens en hurlant et dont le destin n’est pas plus enviable. Et ceux, enfin, qui parviennent à surfer sur la vague.
Pour faire face, pour surmonter les difficultés à venir, et surtout celles dans lesquelles nous avons déjà les pieds englués, il faut savoir et comprendre, afin d’apprendre à détecter les signaux faibles, annonciateurs de ces (gros) changements à venir. Vous voulez un exemple tout simple de signal faible ? L’explosion annoncée (c’est l’UFC-Que Choisir qui le dit, pas nous) des tarifs de l’électricité. Sachant qu’ils n’ont cessé de grimper déjà tout au long de l’année 2021 ! Or, que fait le gouvernement français ? Il interdit l’installation de nouvelles chaudières au gaz, après avoir interdit celles au fuel, et incite à s’équiper de... radiateurs électriques et de pompes à chaleur, à coup de subventions. Et subventionne aussi l’achat de voitures électriques ! Dans le même temps pourtant, on arrête des centrales nucléaires en France. La conséquence de ces décisions incohérentes est inéluctable, et il n’est pas nécessaire d’être extraordinairement malin pour l’anticiper….
Notre ouvrage, qui est éminemment politique, lance un appel aux gens de bon sens, afin qu’ils confient leur destin à des décideurs eux aussi dotés de bon sens, lors des prochaines consultations électorales. C’est désormais une question de survie.
Les pays qui dépendaient du tourisme mondial sont retournés à l'âge de pierre. Il n'y a de toute manière plus d'avions pour voyager, le kérosène a été interdit en même temps que les voitures thermiques et les piscines chauffées. Avoir 18 °C chez soi en hiver est un délit.
En Europe, le chômage n'est plus un problème : avec un taux de natalité de 0,98 enfant par femme, c'est le plein emploi. Dix millions de millennials inutiles s'abrutissent de séries télévisées à longueur de journée. Le (petit) revenu universel, versé également aux retraités à la place de leur pension, est passé par là.
Des millions de vieux survivent reclus chez eux, condamnés à mourir sans soins, même palliatifs, le système de santé de Monsieur-tout-le-monde ayant, lui aussi, fait faillite depuis bien longtemps. La plupart ont dû brader leur patrimoine, quand il n'a pas été saisi ou taxé pour rembourser les milliers de milliards de dettes publiques. L'inflation a ruiné les rentiers qui restaient.
Les Allemands, les Italiens, les Français, mais aussi les Coréens ou les Japonais s'apprêtent à disparaître en tant que peuples-nations avant la fin du siècle. Laissant la place libre à d'autres.
Si on ose affronter la réalité des chiffres en face, ce scénario apocalyptique arrive sur le monde à la vitesse d'une météorite.
Dernière crise avant l'Apocalypse montre comment la crise sanitaire sera inéluctablement suivie d'une crise sociale et politique apocalyptique, car plus rien ne sera comme avant.
La fin du monde tel que nous le connaissons est programmée. Sauf si...
Notre société est au bord de l’effondrement
Un article de l'IREF
Pourquoi ? Parce que les gouvernements successifs, au mépris de tout bon sens, s’obstinent à s’occuper de tout, alors qu’ils devraient se concentrer sur les fonctions régaliennes. C’est la thèse de Dernière crise avant l’apocalypse, ouvrage co-écrit par Jean-Baptiste Giraud et Jacques Bichot qui analysent, sans concession, les errements de notre temps. Régime de retraite absurde et voué à l’échec, inflation, baisse dramatique de la natalité dans les pays développés et création monétaire annonçant une crise économique sans précédent, le titre est justifié. Certaines des propositions de l’IREF sont reprises dans cet ouvrage.
Ainsi, la retraite par répartition ne peut pas être considérée comme une solution acceptable alors que nous vivons plus longtemps, parfois avec des pathologies lourdes, et surtout que les générations futures sont moins nombreuses et moins bien instruites, comme le montrent les différents classements internationaux concernant les niveaux scolaires. Pour les auteurs, l’Etat doit accepter de revenir à une retraite par capitalisation et d’aider les familles à avoir plus d’enfants, par exemple avec une Sécurité sociale qui soit partenaire des entreprises et les aide à remplacer les salariés partant en congé parental.
Cependant, cette Sécurité sociale doit être mise en concurrence, et c’est là une autre thèse clé. La France va vers la catastrophe parce que l’Etat s’occupe de ce qui ne le regarde pas et il s’occupe mal de ce qui la regarde. A titre d’exemple, la justice souffre d’un manque de moyens, qui apparaît d’autant plus criant quand on regarde ceux qu’alloue l’Allemagne à la sienne.
Les auteurs explorent ces différents sujets dans le détail, chiffres et exemples internationaux à l’appui, et s’appliquent à détruire les solutions utopiques de certains, en montrant par exemple combien il est vain d’espérer réussir la transition énergétique en 2050. En effet, cette dernière ne pourra être possible qu’avec la fusion nucléaire, c’est-à-dire pas avant le siècle prochain. Encore cela ne sera-t-il possible que si les politiques laissent les entreprises chercher des solutions innovantes.
Dernière crise avant l’apocalypse est un ouvrage documenté, référencé et fouillé pour qui veut comprendre, non seulement son pays, mais aussi le monde dans lequel il vit. Les candidats à la prochaine élection présidentielle y trouveront des constatations sans appel qui leur permettront d’adapter leurs propositions à une réalité qu’ils ne connaissent pas forcément, et leurs électeurs pourront lire leur programme en connaissant cette réalité.
Ainsi, la retraite par répartition ne peut pas être considérée comme une solution acceptable alors que nous vivons plus longtemps, parfois avec des pathologies lourdes, et surtout que les générations futures sont moins nombreuses et moins bien instruites, comme le montrent les différents classements internationaux concernant les niveaux scolaires. Pour les auteurs, l’Etat doit accepter de revenir à une retraite par capitalisation et d’aider les familles à avoir plus d’enfants, par exemple avec une Sécurité sociale qui soit partenaire des entreprises et les aide à remplacer les salariés partant en congé parental.
Cependant, cette Sécurité sociale doit être mise en concurrence, et c’est là une autre thèse clé. La France va vers la catastrophe parce que l’Etat s’occupe de ce qui ne le regarde pas et il s’occupe mal de ce qui la regarde. A titre d’exemple, la justice souffre d’un manque de moyens, qui apparaît d’autant plus criant quand on regarde ceux qu’alloue l’Allemagne à la sienne.
Les auteurs explorent ces différents sujets dans le détail, chiffres et exemples internationaux à l’appui, et s’appliquent à détruire les solutions utopiques de certains, en montrant par exemple combien il est vain d’espérer réussir la transition énergétique en 2050. En effet, cette dernière ne pourra être possible qu’avec la fusion nucléaire, c’est-à-dire pas avant le siècle prochain. Encore cela ne sera-t-il possible que si les politiques laissent les entreprises chercher des solutions innovantes.
Dernière crise avant l’apocalypse est un ouvrage documenté, référencé et fouillé pour qui veut comprendre, non seulement son pays, mais aussi le monde dans lequel il vit. Les candidats à la prochaine élection présidentielle y trouveront des constatations sans appel qui leur permettront d’adapter leurs propositions à une réalité qu’ils ne connaissent pas forcément, et leurs électeurs pourront lire leur programme en connaissant cette réalité.
ENTRETIEN EXCLUSIF AVEC LES AUTEURS DE "DERNIÈRE CRISE AVANT L'APOCALYPSE"
Un article de l'UNI
Le journaliste économique Jean-Baptiste Giraud (passé par BFM, TF1, Atlantico, RTL), qui a traîné ses guêtres rue de Musset (siège de l'UNI jusqu'au début des années 2000) sous François Mitterrand quand il avait 14 ans, et le professeur Jacques Bichot, docteur en économie et en mathématiques, qui a enseigné à la Sorbonne et à Lyon III à des générations de jeunes militants de l’UNI, et présidé pendant des années «Familles de France », viennent de sortir un livre au titre inquiétant : « Dernière crise avant l’Apocalypse ». Ils nous expliquent pourquoi il n’est malheureusement pas exagéré.
Vous prédisez l’apocalypse « si l’on ne fait rien ». N’est-ce pas exagéré ?
Nous sommes pères et grand-père. Cela ne nous amuse pas de tirer la sonnette d’alarme ainsi, et en particulier d’alerter les jeunes générations de l’ampleur des défis qu’ils auront à affronter demain, qui en réalité commence aujourd’hui. La crise provoquée par le Covid-19 a servi d’accélérateur et d’amplificateur, elle n’est pas la cause de la situation catastrophique dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui.
Prenez la dette. On ne peut pas impunément ajouter tous les ans 80 milliards d’euros de créances à rembourser dans 20 ou 30 ans, même quand « tout va bien» !
Les jeunes ne se préoccupent pas de la faillite annoncée du système de retraite. Sauf si on leur explique qu’ils risquent d’avoir demain leurs parents à charge !
Ils sont en revanche plus sensibles au drame de la faim dans le monde. Le nombre d’affamés devrait dépasser bientôt le cap du milliard après avoir reflué pendant des années. Les jeunes sont aussi particulièrement angoissés par l’idée que leur diplôme ne leur garantira pas à coup sûr un emploi demain, qui plus est intéressant et bien payé, en tout cas en France. D’où l’exode massif des jeunes cerveaux français à l’étranger ! L’OCDE décompte 3 millions de jeunes NEET (neither in employment or in education or training) en France. Et il y a, en vrai, 10 millions de sans-emploi en France, les « sans-dents » de François Hollande. Le revenu universel n’est évidemment pas la solution, le socialisme n’est pas la solution.
Le problème est-il seulement franco-français ?
Non bien sûr, et malheureusement. Nombre de pays occidentaux, mais aussi asiatiques par exemple, sont en train de se condamner. Même ceux dont l’économie se porte bien ! Pourquoi ? Tout simplement parce qu’ils ne font plus d’enfants. Il y a mille et une raisons pour lesquelles la natalité du Japon, de la Corée, de l’Italie, de l’Allemagne ou de la France (et la liste n’est pas exhaustive) sont non seulement en berne, mais dans le rouge vif du compteur. Ce n’est pas notre sujet. Ce qui compte désormais, c’est la relance de la natalité, « quoi qu’il en coûte », pour revenir au seuil minimal de renouvellement des populations, soit 2,05 enfants par femme. Tout de suite, pas dans 20 ans. Ce qu’il faut bien comprendre, c’est qu’un pays comme la Corée, pourtant ultra dynamique, qui ne fait que 0,98 enfant par femme, est condamné à vivre une situation apocalyptique à très court terme. Un tsunami de vieux, dont certains dépendants, va submerger une population de jeunes quadras et quinquas trop peu nombreux pour la prendre en charge d’un côté, et financer ses pensions de retraite de l’autre. Le Japon, qui n’est pas mieux loti, se dote de robots domestiques dédiés aux soins aux seniors dépendants. Pour l’Occident, l’ONU ne propose qu’une seule solution : l’immigration massive.
Pourtant, le déclin, voire la disparition des peuples européens, n’est pas inéluctable. Il suffit d’étudier la politique familiale instaurée récemment par l’abominable Viktor Orban. Les leaders européens feraient bien d’enlever leurs œillères plutôt que de lui chercher des crosses en permanence. Le problème c’est que plusieurs d’entre eux n’ont pas d’enfants… Ceci explique peut-être cela.
Qu’est-il possible de faire pour éviter cette apocalypse que vous annoncez ?
Mettre sur pause sa série sur Netflix, et accepter de regarder la réalité en face. Ce que nous annonçons dans notre livre, qui est en quelque sorte l’Anti-manuel de l’Apocalypse, c’est un tsunami qui va bouleverser nos sociétés telles que nous les connaissons.
Face à une grosse vague, il y a ceux qui grimpent au sommet d’un immeuble, ou d’une colline, et regardent la vague passer sous leurs pieds. Il y a ceux qui restent tétanisés ou incrédules, et sont malheureusement submergés. Il y a ceux qui courent dans tous les sens en hurlant et dont le destin n’est pas plus enviable. Et ceux, enfin, qui parviennent à surfer sur la vague.
Pour faire face, pour surmonter les difficultés à venir, et surtout celles dans lesquelles nous avons déjà les pieds englués, il faut savoir et comprendre, afin d’apprendre à détecter les signaux faibles, annonciateurs de ces (gros) changements à venir. Vous voulez un exemple tout simple de signal faible ? L’explosion annoncée (c’est l’UFC-Que Choisir qui le dit, pas nous) des tarifs de l’électricité. Sachant qu’ils n’ont cessé de grimper déjà tout au long de l’année 2021 ! Or, que fait le gouvernement français ? Il interdit l’installation de nouvelles chaudières au gaz, après avoir interdit celles au fuel, et incite à s’équiper de... radiateurs électriques et de pompes à chaleur, à coup de subventions. Et subventionne aussi l’achat de voitures électriques ! Dans le même temps pourtant, on arrête des centrales nucléaires en France. La conséquence de ces décisions incohérentes est inéluctable, et il n’est pas nécessaire d’être extraordinairement malin pour l’anticiper….
Notre ouvrage, qui est éminemment politique, lance un appel aux gens de bon sens, afin qu’ils confient leur destin à des décideurs eux aussi dotés de bon sens, lors des prochaines consultations électorales. C’est désormais une question de survie.
Jean-Baptiste Giraud : « La crise sanitaire n'a fait que révéler ce qu'on ne voulait pas voir »
Une vidéo de BasLesMasques.com
À l'occasion de la sortie de son livre Dernière crise avant l'apocalypse paru aux éditions Ring et co-écrit avec l'économiste Jacques Bichot, le journaliste Jean-Baptiste Giraud a répondu aux questions de Bas les Masques. À l'appui de nombreuses données, il nous explique en quoi la crise du covid-19 aura été un véritable révélateur des faiblesses de nos sociétés... susceptibles de les conduire à l'effondrement.