Un exil français: Un historien face à la Justice - De Georges Bensoussan

Quatre ans de procédure judiciaire pour «incitation à la haine», c’est l’épreuve qu’a dû subir l’historien Georges Bensoussan. Le seul crime de l’historien finalement innocenté est d’avoir dénoncé avant les autres la réalité d’un antisémitisme arabo-musulman dans certaines banlieues françaises. 20 ans après la publication des Territoires perdus de la République, il revient sur les procès intentés contre lui dans un nouveau livre (Un exil français, Un historien face à la Justice, L’Artilleur).


Lors d'une émission de radio en 2015, l'historien Georges Bensoussan eut le malheur de dénoncer la recrudescence d'un antisémitisme arabo-musulman en France. Il citait un sociologue et s'appuyait surtout sur ses nombreuses enquêtes de terrain. Qu'avait-il donc fait ! Il fut aussitôt attaqué en justice par plusieurs associations anti-racistes, lâchement soutenues par le Ministère public, l'accusant, lui qui a dédié sa vie professionnelle à la mémoire de la Shoah, de racisme.


Identifier l'antisémitisme d'extrême-droite est une nécessité mais lorsque la haine du Juif émane d'individus issues de l'immigration musulmane, serait-ce interdit ?Ce procès, le fait même qu'il ait eu lieu, en dit long sur notre société. Sur les passions policières qui animent certains, sur le contrôle de plus en plus étroit de la liberté d'expression et sur la puissance du courant islamiste qui traverse le pays.
La frilosité de quelques institutionnels de la communauté juive et plus encore la mise à l'écart dont fut ensuite victime Georges Bensoussan doivent aussi interroger. Il fallait faire taire cet homme puisqu'il faisait s'effondrer les certitudes qui rassurent, celles qui ménagent l'ordre établi et la position des« puissants ». Qu'est devenu ce pays, le nôtre, où celui qui dénonce le mal doit être condamné et où, à force de vouloir à tout prix cacher le danger qui menace les Juifs, élites et médias s'aveuglent volontairement sur le péril qui guette la nation tout entière ?

Georges Bensoussan: «L’interdiction de mettre des mots sur des faits graves nourrit la dépression du pays»

Par Alexandre Devecchio

LE FIGARO. - «C’est une honte de maintenir ce tabou, à savoir que dans les familles arabes, en France, et tout monde le sait mais personne ne veut le dire, l’antisémitisme, on le tète avec le lait de la mère…» En 2015, vous avez été attaqué en justice par des associations antiracistes pour avoir prononcé cette phrase dans l’émission Répliques, d’Alain Finkielkraut. Vous citiez de manière approximative le sociologue d’origine algérienne Samin Laacher. Dans votre nouveau livre, vous racontez cette affaire et le procès pour incitation à la haine qui a suivi, procès que vous considérez comme «un fait politique total». Pourquoi cette appréciation?

Georges BENSOUSSAN. -
Ce procès, en soi mineur, a mis en lumière la force du courant islamiste qui, sous couvert de lutte contre l’«islamophobie», poursuit en justice toute critique de l’islam en détournant à son profit la loi de 1972 sur le racisme (dite loi Pleven, NDLR). Le procédé est éprouvé qui use des armes de la démocratie pour mieux la ruiner.

Les poursuites judiciaires engagées contre moi ont également mis en lumière le suivisme des organisations de défense des droits de l’homme, qui emboîtent le pas au Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) (dissous après l’assassinat de Samuel Paty) dont la manœuvre d’entrisme dans la société française est pourtant patente. Un CCIF dont le parquet suit les recommandations pour décider la tenue d’un procès. Le ministère public fera même appel de la relaxe (mars 2017).

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Comme d’autres de même nature, ce procès est un «fait social total» parce qu’il met en lumière le rétrécissement d’une vie intellectuelle minée par l’alliance de deux messianismes, l’islamisme et une forme de gauchisme dont la principale activité consiste à traquer les «dérapages» des mal-pensants. Une vie intellectuelle où il ne s’agit plus de départager entre l’erreur et la vérité, mais entre le bien et le mal.

Georges Bensoussan: «L’interdiction de mettre des mots sur des faits graves nourrit la dépression du pays» (lefigaro.fr)

Un témoignage édifiant !

Jean-Paul Brighelli

On vous fait toujours payer vos bonnes actions. Il y a déjà vingt ans, Georges Bensoussan, épaulé par Iannis Roder et Barbara Lefebvre, sortait sous le pseudo collectif d’Emmanuel Brenner les Territoires perdus de la République, recueil de témoignages sur l’infiltration islamiste dans ces « territoires » que la France abandonne peu à peu à l’islam le plus rigoriste et au trafic de drogue. Ce titre est devenu une métaphore sur-utilisée, mais les autorités n’ont jamais rien fait pour bloquer la communautarisation de départements entiers, l’islamisation d’établissements scolaires, ni la montée d’un anti-sémitisme d’origine musulmane. Être lanceur d’alerte ne suffit pas pour qu’on vous croie — et il faudra attendre 2018 pour qu’au péril de leur bonne conscience, deux journalistes du Monde, Fabrice Lhomme et Gérard Davet, osent franchir le périph pour enquêter en Seine Saint-Denis. Saluons leur courage.


Un Exil français.

Michèle Tribalat

Dans quelques jours, chacun pourra lire le récit du calvaire judiciaire enduré par Georges Bensoussan pendant quatre ans. Ce calvaire commença par une poursuite lancée par le Parquet après un signalement du CCIF[1], aujourd’hui interdit.

Dans sa préface, Jacques Julliard souligne à quel point ce procès fut, en fait, celui de la clairvoyance, de l’engagement contre l’antisémitisme, de la lucidité et du courage de Georges Bensoussan. Il y dénonce la responsabilité de collectifs d’intellectuels qui chassent en meute. « Fuyez comme la peste les intellectuels de groupe, nous dit-il, c’est-à-dire le plus souvent les lâches et les mouchards ». L’histoire de l’exil intérieur de Georges Bensoussan dans son propre pays est aussi celle d’un abandon et d’une trahison venant d’une partie des élites françaises, notamment juives.

Dans ce livre, Georges Bensoussan décrit l’enchainement des événements qui a conduit à son accusation, le déroulement des procès en première instance et en appel suivis d’un pourvoi en cassation et son rejet par la sphère académique et par une partie des instances juives. Ce processus infernal résulte de la conjugaison de lâchetés, d’abandons et de trahisons qui ont renforcé la détermination de ses détracteurs. Son cauchemar est exemplaire d’une judiciarisation inquiétante de la liberté d’expression et de son caractère intimidant. Le déni prospère sur la crainte.

Un exil français - www.micheletribalat.fr

Un Historien face à la justice.

Tribune Juive

Juste avant d’ouvrir Un exil français . Un Historien face à la justice, de Georges Bensoussan, Ypsilantis m’écrivait que c’était parce qu’il avait dérangé la petite image convenue d’une cohabitation tout en douceur entre Juifs et Musulmans (principalement arabes) que l’historien avait été traîné en justice, alors que Paulette Touzard évoquait, pour sa part, les responsables de la Licra qui avaient trahi des fondamentaux en soutenant l’insoutenable, le CCIF, contre Georges Bensoussan.

La quatrième de couverture d’Un exil français rappelle l’historique de l’affaire : l’émission de radio, Répliques, en 2015, au cours de laquelle Georges Bensoussan eut le malheur de dénoncer la recrudescence d’un antisémitisme arabo-musulman en France et de le faire en s’appuyant sur ses nombreuses enquêtes de terrain mais encore en citant à l’appui de ses dires, Ô maladresse fatale, un sociologue franco-algérien, Smaïn Laacher.

Qu’avait-il donc fait là! Le voilà aussitôt attaqué en justice par les associations antiracistes que l’on sait, lesquelles trouvèrent le soutien lâche d’un ministère public osant accuser de racisme celui qui consacra sa vie professionnelle à la Mémoire de la Shoah.

C’est que Bensoussan avait touché à l’interdit : évoquer la haine du Juif lorsqu’elle émane d’un individu issu de l’immigration musulmane.

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