Comment l’industrie de défense prépare-t-elle la guerre d’après ? - Par Arnaud Sainte-Claire-Deville

Face aux profonds bouleversements du paysage géopolitique mondial, les chefs militaires jugent très probable le retour des engagements de haute intensité à grande échelle. Il convient de relever le défi de la préparation à ce type de conflit qui combine plusieurs facteurs, comme la préparation opérationnelle, mais aussi la dimension capacitaire, enjeu partagé par le ministère des Armées et par les industriels de défense.


L’histoire enseigne que la guerre, ce caméléon dont parle Clausewitz, est en évolution perpétuelle, au gré des évolutions technologiques, mais aussi des itérations tactiques constitutives de la « dialectique de volontés opposées » qui caractérise son essence. Ainsi, s’armer pour la guerre d’après revient à s’interroger sur la stratégie des moyens théorisée par le général Beaufre. Elle n’est que partie d’une stratégie totale, mais conditionne à long terme la cohérence capacitaire vis-à-vis des ambitions stratégiques et des menaces contingentes.

Ainsi, il s’agira d’interroger le rôle de l’industriel dans cette stratégie des moyens, en lien avec les états-majors et la Direction générale de l’armement (DGA).

À l’horizon 2040, le conflit de haute intensité, tel que défini par le chef d’État-Major de l’armée de Terre (EMAT) Thierry Burkhard, « nous verrait confrontés à un ennemi aux capacités au moins équivalentes aux nôtres.

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