Ukraine: La diplomatie américaine vit dans une réalité parallèle - Par Edouard Husson


Le compte-rendu américain de l'entretien entre Joe Biden et Vladimir Poutine est digne de feu l'Union Soviétique. A en croire le communiqué, le président américain aurait signifié à son interlocuteur russe qu'il n'avait qu'un choix: se soumettre ou s'exposer à des sanctions. Mais comment croire un gouvernement arrivé au pouvoir par la fraude, ayant plongé le pays dans un marasme économique profond et dont le président est incapable mentalement et physiquement de gouverner plus de quelques heures par jour? Faisons plutôt confiance au compte-rendu russe de la conversation et essayons de comprendre la stratégie de Vladimir Poutine.


Le compte-rendu de l’entretien entre Joseph Biden et Vladimir Poutine proposé par la Maison Blanche est suspect d’emblée. Pourquoi affirmer d’emblée que la conversation a eu lieu à la demande du Président russe? C’est le premier indice que la Maison Blanche se sent en position de faiblesse.

D’abord vis-à-vis de l’opinion démocrate et des factions parlementaires majoritairement hostiles à un accord avec la Russie. Le compte-rendu n’en est pas un. Il répète la vulgate de Washington:

“Le président Biden a exposé deux voies, deux aspects de l’approche américaine qui dépendront vraiment des actions de la Russie dans la période à venir. L’un est une voie diplomatique menant à une désescalade de la situation, et l’autre est une voie plus axée sur la dissuasion, incluant des coûts et des conséquences graves si la Russie choisit de poursuivre son invasion de l’Ukraine. Ces coûts comprennent des coûts économiques, des ajustements et des augmentations du dispositif de forces de l’OTAN dans les pays alliés, ainsi qu’une aide supplémentaire à l’Ukraine pour lui permettre de mieux se défendre et de mieux défendre son territoire, comme nous l’avons exposé précédemment.”

Ensuite, vis-à-vis de la Russie. Le compte-rendu pratique une langue de bois qui ne trompe pas:

“Les dirigeants se sont mis d’accord sur la séquence suivante : dialogue sur la stabilité stratégique les 9 et 10 à Genève, conversation du Conseil OTAN-Russie le 12 et réunion de l’OSCE le 13. Ils ont tous deux discuté de l’importance d’une diplomatie pragmatique et axée sur les résultats. Et (…) le président Biden a considéré que cet appel visait à établir les conditions nécessaires à cet effet“.

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