Azerbaïdjan: une dictature au sein du Conseil de l'Europe? - Par Grégor Puppinck
L’Azerbaïdjan multiplie les violations des droits de l’homme: expulsion de 120.000 arméniens du Haut-Karabakh, répression, emprisonnement et torture d'opposants politiques, de journalistes et même de Français en représailles au soutien moral de la France à l'Arménie.
Face à cela, la COP29 se déroule à Bakou sous les félicitations du Président du Conseil européen Charles Michel; et pour la Présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, l'Azerbaïdjan est toujours un "partenaire fiable".Le Conseil de l’Europe, dont l'Azerbaïdjan est pays membre, peine également à adopter une réponse ferme contre ce régime de plus en plus autoritaire, comme le montre notre nouveau rapport sur:
Ce nouveau rapport de l'ECLJ met en lumière le sort tragique des détenus arméniens, azéris mais aussi français dans les prisons de Bakou et dresse un tableau accablant. Tortures, détentions arbitraires, homogénéisation ethnique et répression systématique de la société civile sont le lot quotidien sous le régime d’Ilham Aliyev. Pourquoi les institutions européennes ne sanctionnent pas l'Azerbaïdjan malgré les faits et les nombreuses demandes du Parlement européen? Nous en discutons dans ce nouvel entretien à découvrir avec Thibault Van Den Bossche, qui a mené l'enquête:
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Ce nouveau rapport sur les prisonniers en Azerbaïdjan s'inscrit dans la suite de notre travail pour défendre les arméniens et le patrimoine chrétien du Haut-Karabakh:
Droits de l'homme en Azerbaïdjan, le sort tragique des détenus arméniens, azéris et français
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L'effacement systématique du patrimoine chrétien arménien dans le Haut-Karabakh
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