Laïcité et désarmement judiciaire : des juges se couchent face à l'islamisme - Par Elisabeth Levy
Un homme jugé pour avoir appelé à brûler vif le proviseur du lycée Ravel à Paris vient d’être condamné à un simple stage de citoyenneté !
En février 2024, le proviseur du lycée Maurice Ravel (Paris 20e) Philippe Le Guillou demande à une élève d’enlever son voile, c’est-à-dire de respecter la loi. Refus, altercation, elle rameute les frères, les cousins et l’islamosphère. Après avoir reçu des torrents de boue et de menaces, le proviseur finit par jeter l’éponge et part en retraite par anticipation.
Une justice pas exemplaire
Ibni-Akram A., 27 ans, frère d’une élève de Ravel, tweete alors : «Ma sœur m’a raconté, c’est une dinguerie faut le brûler vif ce chien». L’individu a été jugé le 2 octobre pour « provocation publique non suivie d’effet à commettre une atteinte volontaire à la vie ». Il écope de 600 euros d’amende et d’un stage de citoyenneté (le Parquet demandait un an de prison avec sursis). En prime, comme il travaille, il évite l’inscription au casier judiciaire !
L’avocat du proviseur dénonce un « jugement stupéfiant qui banalise les discours de haine contre les chefs d’établissement ». Du reste, le Parquet fait appel.
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