Comment l’économie halal favorise le séparatisme

Il est trompeur de faire croire qu’on puisse faire avec le halal ce qui a été fait pour le casher en d’autres temps et d’autres circonstances ; parce qu’un tel projet pourrait renforcer l’emprise des courants les plus rigoristes ; parce que l’appui de l’Etat au halal pourrait favoriser le développement d’écosystèmes séparatistes...
Le Président Macron, en donnant les grandes orientations de sa « stratégie de lutte contre l'islamisme et contre les atteintes aux principes républicains » a évoqué notamment la volonté de « favoriser une meilleure structuration du culte musulman par le levier de son financement » notamment par le contrôle des « structures de gestion de l'économie de l'islam ». Par ce langage administratif, c’est la perspective de mise en place d’une taxe ou d’une certification halal avec le soutien de l’Etat qui est annoncé. Or le halal, qui vise à distinguer le pur de l’impur, est un des meilleurs outils pour favoriser le séparatisme. Vouloir en faire un axe stratégique de la lutte contre l’islamisme est donc malvenu
L’association musulmane pour l’islam de France (AMIF) milite pour la certification. Ses représentants expliquaient récemment devant une commission d’enquête sénatoriale qu’il s’agirait de faire avec le halal « à peu près exactement la même chose » que pour le casher : soutenir les activités du culte grâce à un prélèvement sur le halal. Que l’AMIF se propose ainsi de jouer le rôle d’accréditeur, c’est-à-dire de « certificateur des certificateurs » halal, moyennant une redevance qui serait ensuite, une fois le service rémunéré, redistribuée au culte est une chose. Que le gouvernement s’engage dans cette voie serait lourd de conséquences à terme.
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