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Sont-ils à la hauteur ?
Trop de fautes, trop de couacs, trop d'amateurisme, trop de
cynisme, trop de réprimandes, trop de phrases jetées à la légère, trop de
maladresses pour qu'on ne soit pas inquiet.
On attend avec impatience une journée où nous n'aurions pas
à rire, à nous indigner, à protester.
Ce pouvoir est-il à la hauteur, le président de la
République, le Premier ministre, les ministres, le parti dominant avec
Stanislas Guerini, le rectorat de Grenoble pour Mila, y a-t-il quelque part en
France un service qui fonctionne bien et dont on puisse être fier, une
personnalité politique impeccable ?
Le président, entre bonne foi et inconscience, porte un
tee-shirt dont le sigle a été détourné de BD en LBD. D'où la colère légitime
des syndicats de police.
Il continue à cultiver son obsession de repentance,
réaffirme, après l'avoir vaguement rétracté, que la France a commis un crime
contre l'humanité en Algérie et s'apprête, je le crains, à la faire plaider
coupable.
Je persiste : il n'aurait pas dû se mêler de l'affaire
Halimi mais s'occuper de ce qui le regarde.
Le Premier ministre sans vergogne. Il se sert de Matignon
pour regagner la mairie du Havre puis s'en éloignera vite pour rejoindre
Matignon. Le nouveau monde ou le pire de la politique ?
Le Conseil d'Etat - notre contre-pouvoir préféré - corrige
la circulaire choquante de Christophe Castaner qui avait été prévenu par à peu
près tous les partis et tous les analystes. Il n'a rien voulu entendre et est
gravement désavoué.