Mieux vaut étudier l’arabe à l’école qu’à la mosquée

Jack Lang n’avait pas besoin de sortir un nouveau livre (La langue arabe, trésor de France) pour préconiser l’enseignement de l’arabe en France: depuis son second passage à l’Éducation nationale, à l’orée des années 2000, il s’est fait le héraut permanent de la langue dans laquelle le rabbin Maimonide a écrit le Guide des égarés. Une grande langue de communications lettrée. Une langue des Lumières — avant que le fondamentalisme les obscurcisse.
Jack Lang aurait tout aussi bien pu citer Guillaume Budé (1467-1540), qui en fondant ce qui est aujourd’hui le Collège de France préconisait d’apprendre tout uniment le latin, le grec, l’hébreu et l’arabe. Que l’on n’imagine pas qu’il s’agissait alors d’une proposition toute simple: Étienne Dolet, éditeur qui reprit au pied de la lettre les suggestions de Budé, finit étranglé et brûlé en place publique en 1546, avec quatre autres imprimeurs, parce qu’étudier le latin ou le grec, cela frisait alors l’hérésie.
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Jean-Paul Brighelli est enseignant à Marseille, essayiste et spécialiste des questions d’éducation. Il est l’auteur de La fabrique du crétin (éd. Jean-Claude Gawsewitch, 2005) et de Voltaire ou le Jihad, le suicide de la culture occidentale (éd. de l’Archipel, 2015).

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