Mathieu Bock-Côté: «L’angle mort de la lutte contre l’islamisme»

C’était un discours très attendu. Emmanuel Macron devait enfin se confronter à la question de l’islamisme. Il a trouvé son angle d’attaque en dénonçant le séparatisme islamiste.
La formule frappe et fait écho à la dénonciation du «séparatisme» communiste par le général de Gaulle, après la Seconde Guerre mondiale. Elle interpelle un pays qui se veut un et indivisible, hanté depuis toujours par la possibilité de son morcellement. On y verra un marqueur de résolution politique: le président de la République se porte à la défense de l’intégrité du pays. Plusieurs parlent de la reconquête de ses territoires perdus: le terme est le bon. Le simple fait de parler de reconquête présuppose la reconnaissance que certaines parties du territoire national ont été conquises par l’islam politique.
Mais la dénonciation du séparatisme bute sur la timidité et le caractère technique des mesures annoncées, qui visent surtout l’enseignement des langues étrangères en France, les imams qui y prêchent et le financement des lieux de culte. L’objectif annoncé, limiter les influences étrangères sur l’islam en France, est évidemment louable. Il y a pourtant un angle mort dans ce discours: à l’échelle de l’histoire, l’islam lui-même est une religion étrangère en France et son implantation récente ne s’y est pas faite sous le signe de l’harmonie. Mais la tendance au déni est forte, comme si le simple rappel de cette évidence relevait de la stigmatisation des musulmans.
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