Laurent Sailly : "Il faudrait relire tout Jean Sévillia…"



Dans un article du Figarovox et relayé dans ce blog, Mathieu Bock-Côté appelait à relire l’essai de Jean Sévillia : « Le terrorisme intellectuel ». Remarquablement écrit, cet ouvrage permet de revenir à la genèse de ce qui deviendra la dissidence conservatrice. L’historiophile agnostique que je suis s’est souvenu de l’historien catholique extraordinaire qu’est Jean Sévillia. Je me suis alors plongé dans la lecture d’ « Historiquement correct » chez Perrin en 2003 et d’ « Historiquement incorrect » chez Fayard en 2011 (tous les deux disponibles en format poche).




Partir du présent pour juger le passé au lieu de le comprendre, voilà ce qu’est l’historiquement correct. L’histoire devient un écran où se projettent nos passions contemporaines, où l’on multiplie anachronismes et jugements de valeur. Ce livre entend remettre les pendules à l’heure en rappelant des faits oubliés ou dissimulés : la violence et l’intolérance également partagées au temps des guerres de Religion, la haine anticléricale des années 1900, pendant de l’antisémitisme, ou encore l’extrême complexité de la France des années 1940 ou de la guerre d’Algérie. On verra ainsi que le mal n’est pas toujours où l’on dit, le bien pas toujours où l’on croit.


Les faits présentés dans ce livre sont irréfutables et révèlent la grande érudition de l’auteur. La lecture d’ « Historiquement correct » est instructive, salutaire et réjouissante.




En France, plus que jamais, le passé s'invite dans le débat d'idées, mais sur le mode polémique. Qu'il s'agisse de définir l'identité nationale ou de s'interroger sur la place de la religion dans l'espace public, que la controverse porte sur l'héritage de l'Occupation ou sur les séquelles de la décolonisation, qu'il soit question de la réforme des programmes d'histoire à l'école ou de la création d'une Maison de l'histoire de France, tout est matière à division. Mais la discussion est biaisée au départ, car les préjugés idéologiques, les tabous du moment et les intérêts partisans interfèrent dans le débat. En dix chapitres, du Jésus de l’Histoire à la place de l’islam dans notre histoire nationale, avec la même liberté de ton et la sûreté d'information qui avaient contribué à l'exceptionnel succès d'Historiquement correct, Jean Sévillia sort des chemins balisés par le politiquement correct.

Essai critique et livre d’histoire, Historiquement incorrect tord le cou à l’idéologie sur des sujets sensibles, ceux qui entrent en résonance avec l’actualité, et bouscule les idées reçues, balaye les clichés et restaure la vérité historique, chiffres et témoignages à l’appui, en se basant sur les meilleures sources et les travaux de recherche les plus récents (Jean-Christophe Buisson - Le Figaro Magazine, 15 octobre 2011). Sévillia livre un ouvrage fondamental pour la connaissance de soi à travers celle des autres (Benoît Gousseau, Politique Magazine, novembre 2011). Ce livre est un pavé dans la mare du droit-de-l’hommisme contemporain qui instrumentalise l’ignorance à des fins partisanes (Paul-François Paoli - Le Figaro littéraire, 3 novembre 2011). Une lucidité qui n’exclut pas l’espérance d’un relèvement de la France. La lecture de ce livre au ton juste s’impose et fait du bien (Annie Laurent - La Nef, décembre 2011).


https://pourunenouvellerepubliquefrancaise.blogspot.com/https://grandeschroniquesdefrance.blogspot.com/https://parolesdevangiles.blogspot.com/https://raymondaronaujourdhui.blogspot.com/

#JeSoutiensNosForcesDeLOrdre par le Collectif Les Citoyens Avec La Police