«Europe-Russie : évaluation des rapports de force» - Sous la direction de Thomas Gomart (Etude de l'IFRI)


Le mot de Méchant Réac® - Par Laurent Sailly

Une étude, réalisée sous la direction de Thomas Gomart par Marc-Antoine Eyl-Mazzega, Tatiana Kastouéva-Jean, Paul Maurice, Elie Tenenbaum et Dimitri Minic, pour l’Institut français des relations internationales (Ifri) analyse la capacité militaire européenne face à la Russie.

En matière de dépenses, les deux blocs sont à parité, autour de 145 milliards de dollars en 2024, mais la Russie conserve un avantage terrestre avec environ 950000 soldats contre 750000 pour l’Europe, renforcé par une puissance de feu supérieure. L’Europe compense partiellement par une meilleure formation et une maîtrise tactique.
Dans le domaine aérien, l’avantage est net pour l’Europe, qui aligne plus de 1500 avions de combat contre moins de 1000 pour Moscou, avec une supériorité technologique et opérationnelle.
Sur mer, l’Europe dispose de trois fois plus de grands bâtiments, mais la Russie reste redoutable grâce à sa flotte de sous-marins et sa géographie.
Dans l’espace, les sanctions fragilisent Moscou, tandis que l’Europe progresse avec Galileo.
Le facteur nucléaire reste la grande inconnue : la Russie dispose d’un arsenal massif, environ 1700 têtes stratégiques déployées et 2600 en réserve. L’Europe dépend de la dissuasion élargie des États-Unis, complétée par les arsenaux français et britannique.

Sous la direction de Thomas Gomart : Marc-Antoine Eyl-Mazzega, Tatiana Kastouéva-Jean, Paul Maurice, Elie Tenenbaum et Dimitri Minic
«Europe-Russie : évaluation des rapports de force»

Lire la présentation ICI