«Le multilatéralisme n’est pas mort, il a changé» - Par Renaud Girard


Le mot de Méchant Réac® - Par Laurent Sailly

Dans sa chronique, Renaud Girard analyse l’évolution du multilatéralisme à l’occasion de la COP30 à Belém, au Brésil. Il souligne l’absence remarquée des dirigeants des trois plus grands pollueurs — Chine, Inde, États-Unis — comme un signe du déclin du multilatéralisme planétaire. Il rappelle que ces puissances ont à plusieurs reprises bafoué le droit international, affaiblissant les institutions comme l’ONU ou l’OMC. Toutefois, Girard nuance ce constat en observant que si le multilatéralisme global s’essouffle, le multilatéralisme régional, lui, prospère. L’OTAN se renforce, l’Union européenne démontre une certaine résilience, et des organisations comme l’Organisation de coopération de Shanghai gagnent en influence. Il conclut que le multilatéralisme n’est pas mort, mais qu’il s’est transformé, se déplaçant du niveau mondial vers des sphères régionales plus dynamiques. Cette mutation reflète une redistribution des équilibres géopolitiques et une adaptation aux nouvelles réalités du pouvoir international.

Renaud Girard
«Le multilatéralisme n’est pas mort, il a changé»

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