Arnaud Benedetti : la guerre culturelle a déjà lieu


C’est l’une de ces collusions dont l’actualité est prodigue et qui mécaniquement « fait sens ». La même semaine où le Time consacre sa une à Assa Traoré, l’érigeant en « guardian of the year », la France apprend successivement que le professeur martyr Samuel Paty n’a certainement pas bénéficié du soutien de son administration, nonobstant ce que celle-ci affirmait après le drame et que la jeune Mila n’est plus en mesure d’être protégée dans le lycée militaire qui l’abritait.

D'un côté la gauche communautaire anglo-saxonne, de l'autre des pouvoirs publics qui peinent à se défendre

Le décor est planté en quelque sorte : d’un côté une dominante de la gauche Anglo-saxonne qui n’entend pas renoncer à son magistère communautaire, et pour laquelle la France serait un État prétendument « discriminant » et de l’autre des pouvoirs publics qui, dans l’Hexagone, bien qu’ils montent d’un ton dans la défense de l’ordre républicain, peinent à assurer la protection de citoyens exposés à la vindicte communautariste. Entre la couverture grossièrement idéologique du média new-yorkais et cette République qui tremble lorsqu’il s’agit de protéger ses enfants, il existe un lien tout imprégné d’un rapport de forces.

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