Guillaume Tabard : «Antisémitisme et séparatisme, la détestable collusion»


C’est hélas une confirmation plus qu’une surprise: le poison de l’antisémitisme circule dans la société française, entretenu et amplifié par les réseaux sociaux. Les insultes visant April Benayoum, représentant la Provence à la cérémonie de Miss France, ont suscité l’indignation de nombreux politiques. Celle-ci est bienvenue comme est nécessaire l’enquête ouverte par le parquet de Paris pour «injures à caractère raciste et provocation à la haine raciale». Les mots et l’arsenal du droit ne suffiront cependant pas à endiguer les flots charriés par les vecteurs de communication les plus récents.

À LIRE AUSSI :Antisémitisme: d’où vient cette haine?

Le bras de fer, incroyablement déséquilibré, entre les nouvelles puissances numériques et les modes traditionnels de régulation - étatiques, éthiques ou juridiques - n’est pas uniquement commercial et financier ; il est aussi et éminemment moral. Tout n’est pas permis dès lors que la dignité d’une personne est en jeu. Il est ainsi insupportable que Twitter se permette de suspendre des comptes de parlementaires nationaux, ou même censure un président américain en exercice, pour des propos relevant de la seule liberté d’opinion, et laisse se déverser sans réagir la haine antisémite. Le débat sur la préservation de l’anonymat est ouvert ; il n’est toutefois qu’annexe au regard de la question centrale de la responsabilité des plateformes en ligne qui ont accès à l’identité réelle de ceux qui utilisent leurs réseaux. Elles ne pourront pas indéfiniment invoquer une neutralité à géométrie variable.

https://pourunenouvellerepubliquefrancaise.blogspot.com/https://grandeschroniquesdefrance.blogspot.com/https://parolesdevangiles.blogspot.com/https://raymondaronaujourdhui.blogspot.com/

#JeSoutiensNosForcesDeLOrdre par le Collectif Les Citoyens Avec La Police