Jean-Thomas Lesueur : «Logements sociaux: l’État ne sait plus que surveiller et punir les maires»


Le mandat du président de la République est aujourd’hui plus qu’à demi accompli. L’arbre du macronisme peut donc être jugé à ses fruits. Son exercice quotidien du pouvoir, son pilotage de la crise sanitaire, sa réponse à la crise économique le donnent à voir pour ce qu’il est: un étatisme technocratique, raide et sûr de lui, ignorant les corps intermédiaires et ayant besoin, pour se déployer, d’une société française passive, attendant les solutions d’en haut, bonne à appliquer les consignes: assujettie, en un mot. Lorsque tel ou tel renâcle, s’oppose ou traîne des pieds, il se raidit, s’agace et menace.

La passe d’arme en cours entre Emmanuelle Wargon, ministre du Logement, et certains maires constitue un exemple presque chimiquement pur de cette attitude catégorique et péremptoire. Annonçant la semaine passée sur RTL vouloir «casser les ghettos» et relancer la construction de logements sociaux, elle s’en est prise aux maires qui n’en accueillent pas assez dans leur commune et payent une amende en contrepartie, comme le prévoit la loi du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbain (dite loi SRU). «Pour la première fois, on va sanctionner plus de la moitié des communes qui ne respectent pas» l’objectif de construction de logements sociaux, menacele ministre, qui ajoute: «Il faut être ferme: les maires ne peuvent pas choisir que les logements sociaux, c’est bien (sic), mais pas chez eux.»

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