2022, le pari risqué de la démagogie - Par Maxime Tandonnet

Le vide laissé par les partis politiques traditionnels pousse certains candidats à exister quasi en solo en multipliant les propositions sensationnelles, du doublement du salaire des profs à la suppression du permis à points. Les électeurs sont-ils vraiment intéressés ?


Atlantico : Suppression du permis à points, chèque inflation, vote à 16 ans, doublement du salaire des professeurs, assiste-t-on vraiment à une montée de la démagogie ?

Maxime Tandonnet :
Oui, la campagne des présidentielles démarre sous le signe de la démagogie. Distribuer 100 euros pour 38 millions de personnes pour un coût estimé à 3,8 milliards d’euros, juste avant une élection nationale n’a, me semble-t-il aucun précédent historique. Jamais un pouvoir n’a ainsi tenté d’acheter l’électorat. Ceci est d’autant plus sidérant que la France est frappée par un déficit public d’environ 9% du PIB et une dette publique de 116%. Une candidate fait dans la surenchère en proposant 200 euros chaque mois pour tout le monde ! Jusqu’où ira-t-on ? Ce n’est d’ailleurs pas mieux que cette autre candidate qui veut doubler le salaire des professeurs ! Rouvrir le sujet des limitations de vitesse et du permis à points va dans le même sens. La politique de sécurité routière a permis de passer de 16 000 morts sur les routes en 1972 à 2500 pour un trafic 3 fois plus important. C’est un ensemble de mesures qui ont permis ce résultat, l’amélioration du réseau routier, les limitations de vitesse, l’obligation du port de la ceinture, le permis à points, les radars… Détricoter un tel dispositif revient à sacrifier délibérément des milliers de vies. Le projet de vote à 16 ans est du même ordre.

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